Thierry de Coster : « Moi ce que je veux, c’est offrir du bonheur aux gens »
De son expérience de réalisation au JT de la RTBF dans les années quatre vingt, au réalisateur de documentaire en Afrique à vingt quatre ans, puis, producteur que devient Thierry de Coster par la suite, il n’est jamais parvenu à faire taire le clown caché en lui. Il doit, sans doute, ce goût et cet humour éclatant à son père qui, lorsque Thierry avait trois ans, le faisait participer à ses spectacles qu’il donnait dans les écoles en Brabant Wallon.
Le père et l’oncle de Thierry avaient monté un scénario comique avec une machine à rajeunir. Thierry, lui, était sur scène, caché dans une boite.
À la fin de l’histoire, son père disparaissait et Thierry apparaissait habillé comme lui. « Tout le monde riait. J’ai gardé en moi ce plaisir à voir ce public s’amuser en nous regardant » nous confie-t-il.
De son expérience de réalisation au JT de la RTBF dans les années quatre vingt, au réalisateur de documentaire en Afrique à vingt quatre ans, puis, producteur que devient Thierry de Coster par la suite, il n’est jamais parvenu à faire taire le clown caché en lui. Il doit, sans doute, ce goût et cet humour éclatant à son père qui, lorsque Thierry avait trois ans, le faisait participer à ses spectacles qu’il donnait dans les écoles en Brabant Wallon.
Le père et l’oncle de Thierry avaient monté un scénario comique avec une machine à rajeunir. Thierry, lui, était sur scène, caché dans une boite.
À la fin de l’histoire, son père disparaissait et Thierry apparaissait habillé comme lui. « Tout le monde riait. J’ai gardé en moi ce plaisir à voir ce public s’amuser en nous regardant » nous confie-t-il.
Le parcours de Thierry de Coster est marqué par de nombreuses reconversions toujours dans le domaine audiovisuel. Connu aussi sous le nom de « Jef » dans la saga publicitaire de la Kriek Bellevue, Thierry de Coster a plus de trois milles spots radios à son actif. Il fait partie des dix voix les plus présentes en publicité sur nos ondes.
Élu Champion du Monde en improvisation en 1995, il est repéré en tant que comédien et joue dans de nombreux téléfilms.
En 2002, afin de consacrer du temps pour sa famille et, puisqu’il se trouvait très sollicité par la radio, il prend un nouveau tournant et décide de mettre fin à son activité de producteur de documentaire. « Je souhaitais être plus disponible pour ma femme et mes trois enfants. J’avais aussi besoin de prendre du temps pour créer tout en prenant ma place dans le théâtre ».
Armé d’une créativité très présente, dont il fait notamment preuve en improvisation, il écrit deux pièces « Sincères complaisances » et « Charges comprises » en collaboration avec Odile Matthieu. Deux grands succès et un exercice d’écriture qui donnera l’envie au créatif de participer au Kino en tant que réalisateur. Le kino Kabaret, organisme international créé à Montréal, permet à des réalisateurs de tourner des courts métrages de six minutes maximum en trois jours avec une équipe polyvalente bénévole. « C’est très enrichissant tant humainement que professionnellement.
Ça permet d’être comédien un jour, porteur de câble le lendemain. Il n’y a plus de hiérarchie et ça, j’aime beaucoup. Un seul but nous anime ; faire un bon film » Explique-t-il. Une expérience qui permettra à Thierry de Coster de réaliser récemment « Les oubliées » et « Merci d’éteindre en partant » dans lequel il joue et avec lequel il fait l’ouverture du BE Film Festival dans la grande salle du BOZAR en décembre dernier.
Des projets plein la tête, cet homme à la vie bien remplie, se garde le plaisir de s’amuser avec Les Souffleurs aux gradins qu’il affectionne tout particulièrement. « C’est devenu une histoire qui m’est chère, j’y prends un énorme plaisir à chaque fois. C’est aussi une manière de cultiver l’art de jouer ».
Élu Champion du Monde en improvisation en 1995, il est repéré en tant que comédien et joue dans de nombreux téléfilms.
En 2002, afin de consacrer du temps pour sa famille et, puisqu’il se trouvait très sollicité par la radio, il prend un nouveau tournant et décide de mettre fin à son activité de producteur de documentaire. « Je souhaitais être plus disponible pour ma femme et mes trois enfants. J’avais aussi besoin de prendre du temps pour créer tout en prenant ma place dans le théâtre ».
Armé d’une créativité très présente, dont il fait notamment preuve en improvisation, il écrit deux pièces « Sincères complaisances » et « Charges comprises » en collaboration avec Odile Matthieu. Deux grands succès et un exercice d’écriture qui donnera l’envie au créatif de participer au Kino en tant que réalisateur. Le kino Kabaret, organisme international créé à Montréal, permet à des réalisateurs de tourner des courts métrages de six minutes maximum en trois jours avec une équipe polyvalente bénévole. « C’est très enrichissant tant humainement que professionnellement.
Ça permet d’être comédien un jour, porteur de câble le lendemain. Il n’y a plus de hiérarchie et ça, j’aime beaucoup. Un seul but nous anime ; faire un bon film » Explique-t-il. Une expérience qui permettra à Thierry de Coster de réaliser récemment « Les oubliées » et « Merci d’éteindre en partant » dans lequel il joue et avec lequel il fait l’ouverture du BE Film Festival dans la grande salle du BOZAR en décembre dernier.
Des projets plein la tête, cet homme à la vie bien remplie, se garde le plaisir de s’amuser avec Les Souffleurs aux gradins qu’il affectionne tout particulièrement. « C’est devenu une histoire qui m’est chère, j’y prends un énorme plaisir à chaque fois. C’est aussi une manière de cultiver l’art de jouer ».
Les Souffleurs aux Gradins
Créée dans les années nonante et avec plus de mille représentations, la troupe des Souffleurs aux Gradins continue à surprendre et émerveiller. « Plus on se connait, plus la qualité grandit » !
L’équipe de six comédiens rassemblent deux femmes et quatre hommes. On y retrouve Thierry de Coster et ses complices Gaëtan Bayot, Marc De Decker, Jean Claude Dubiez, Odile Matthieu et Nadine Nachtergaele. Tous aussi déjantés les uns que les autres, ils donnent l’occasion aux spectateurs de proposer des thèmes dès leur arrivée dans la salle. Les quatre comédiens présents sur scène, ont quelques secondes de réflexion avant le grand saut.
D’une prestation à l’autre, ils se retrouvent perdus dans la brousse ou à table dans un restaurant chic. S’ajoutent à ces situations souvent invraisemblables, des contraintes de rime, de mélodie, etc. Bref, de la haute voltige sans filet ! « C’est un formidable laboratoire du personnage » explique Thierry de Coster. La force de ces comédiens c’est avant tout une immense complicité et des poches remplies de talent et de répartie.
Créée dans les années nonante et avec plus de mille représentations, la troupe des Souffleurs aux Gradins continue à surprendre et émerveiller. « Plus on se connait, plus la qualité grandit » !
L’équipe de six comédiens rassemblent deux femmes et quatre hommes. On y retrouve Thierry de Coster et ses complices Gaëtan Bayot, Marc De Decker, Jean Claude Dubiez, Odile Matthieu et Nadine Nachtergaele. Tous aussi déjantés les uns que les autres, ils donnent l’occasion aux spectateurs de proposer des thèmes dès leur arrivée dans la salle. Les quatre comédiens présents sur scène, ont quelques secondes de réflexion avant le grand saut.
D’une prestation à l’autre, ils se retrouvent perdus dans la brousse ou à table dans un restaurant chic. S’ajoutent à ces situations souvent invraisemblables, des contraintes de rime, de mélodie, etc. Bref, de la haute voltige sans filet ! « C’est un formidable laboratoire du personnage » explique Thierry de Coster. La force de ces comédiens c’est avant tout une immense complicité et des poches remplies de talent et de répartie.
« Ca dépasse quelqu’un qui raconte une bonne blague, ça dévoile un réel phénomène de relation ».
Pour le spectateur, c’est un vrai régal. Il goute à la fois au plaisir du risque par empathie pour les comédiens et savoure les retournements de situations cocasses. Ce spectacle interactif met de côté la compétition souvent présente en improvisation et laisse libre cour au lâcher prise. « C’est un protocole ouvert et tourné vers le plaisir de tous ».