C'est l'histoire d'un gars, Pascal Decubber, qui voit pour la première fois la lueur du jour dans une clinique privée du Botanique, à Bruxelles, en 1968.
7ème enfant d'une grande famille, il aurait pu s'appeler Simplet, mais le destin fut tout autre.
Quand j'étais jeune et que je voulais choper des nanas à Bruxelles, les rencards se faisaient toujours au Quick Louise, emballage post ciné assuré.
Maintenant, j'ai un peu vieilli et j'écris, et les rencards avec mes interviewés se font quasi tous dans les Pain Quotidien du Béwé.
Le Pain Quot du brabant wallon est donc le Quick Louise pour plus âgés, sauf qu'on chope pas à la fin.
J'ai donc l'honneur de partager un croissant et 8 cafés avec le brabançon wallon de l'année 2009.
Le rendez-vous fut pris pour 09 heures sonnantes et trébuchantes, Pascal m'attendait devant, droit comme un piquet (un chouïa bossu quand même), mains dans les poches, petit sac en bandoulière, gomina bien laquée, sourire rieur et tee-shirt rouge (n'y voyez aucune corrélation footballistique pour le moment).
J'avais pris soin de regarder les horaires pour mon train du retour et je n'aurais pas dû, car avec ce gars, il est déjà midi avant de demander l'addition tellement il cause.
7ème enfant d'une grande famille, il aurait pu s'appeler Simplet, mais le destin fut tout autre.
Quand j'étais jeune et que je voulais choper des nanas à Bruxelles, les rencards se faisaient toujours au Quick Louise, emballage post ciné assuré.
Maintenant, j'ai un peu vieilli et j'écris, et les rencards avec mes interviewés se font quasi tous dans les Pain Quotidien du Béwé.
Le Pain Quot du brabant wallon est donc le Quick Louise pour plus âgés, sauf qu'on chope pas à la fin.
J'ai donc l'honneur de partager un croissant et 8 cafés avec le brabançon wallon de l'année 2009.
Le rendez-vous fut pris pour 09 heures sonnantes et trébuchantes, Pascal m'attendait devant, droit comme un piquet (un chouïa bossu quand même), mains dans les poches, petit sac en bandoulière, gomina bien laquée, sourire rieur et tee-shirt rouge (n'y voyez aucune corrélation footballistique pour le moment).
J'avais pris soin de regarder les horaires pour mon train du retour et je n'aurais pas dû, car avec ce gars, il est déjà midi avant de demander l'addition tellement il cause.
C'est exactement ça que j'appelle une belle rencontre, le temps file et de calembours en contrepèteries, on refait son Curriculum Vitae, on serre des mains, on cherche le suc pour mett sur not gauff'....et ça se passe bien, comme si on était amis avant de l'être.
Pascal, c'est le mec qui t'envoie une réponse par mail à 3 heures du matin, avec des jeux de mots, des références, des lieux insolites de Rendez-vous (dans ce cas-ci il s'est pas foulé).
C'est tantôt maladroit, tantôt humain, souvent sport, énormément rire !
Pourquoi Nivelles comme lieu de villégiature ? Parce que Joannice (sa femme) vient d'Ham-sur-Heure et lui de Bruxelles, ils ont tout simplement coupée la tart al djote en deux, ce qui donne pile poil Nivelles.
Pad'r est un peu comme Dalida qui voulait mourir sur scène, lui, veut mourir à Nivelles, c'est un peu moins glamour je le conçois.
Celui qui a un statut d'artiste, et c'est assez rare dans son cas pour être souligné, tenait également à me faire part de ses débuts et de l'importance que Carlos Vaquera a jouée en se rendant dans son petit 25 mètres carrés pour lui prendre la main et l'emmener bosser au centre belge de la bande dessinée pour des events.
Quand je vous parle de début, il est bien évident que Pascal a commencé plus tôt.
Distinction en maternelles et primaires en gribouillages et gommages avec mention spéciale accordée à ses carnets de brouillons.
C'est après avoir brillamment réussi son cursus secondaire en option plasticine et bac à sable au Collège Don Bosco à Woluwé Saint Lambert, où il rédigea déjà avec 3 de ses camarades un mini journal appelé le « gags à gogo », que Pascal décide d'entreprendre des études économiques, mouarf la bonne blague, c'est pas son truc.
Son truc à lui, c'est dessiner, croquer, ébaucher, gribouiller et l'arrivée d'internet va jouer un rôle capital dans la suite des événements.
Tour à tour serveur, garçon de salle, libraire et vendeur de disques, il ne lâchera jamais son crayon de sa main. Pour croquer ses profs et ses clients, il est toujours là.
Son inspiration vient de partout, grand fan de BD et de cartoons, Disney, Tex Avery, BD historiques, Franquin, Leluron, Gotlieb, Geluck, Kroll et j'en passe et des meilleurs, n'ont plus aucuns secrets pour lui.
Franquin est un demi-Dieu, Kroll un pionnier dont il possède tous les albums et qui a quelque part réussi à pipoliser le métier, mais Plantu et Cabu ont également une place importante dans sa vision de voir le dessin en général.
Pad'r n'a finalement pas de style particulier, il a le style Pad'r, point !
Les inspirations sont faites pour s'en servir mais le style personnel évolue au fil du temps avec l'âge et la maturité, la connaissance et la maîtrise des techniques informatiques ont fait en sorte qu'il s'est créé son propre style, tel un autodidacte.
Le plus grand caricaturiste pour Pascal n'est pourtant pas celui qu'on pourrait croire, il s'agit de Jan Op De Beeck, célèbre dessinateur né au Congo et résidant en Belgique depuis 1960.
Pascal, c'est le mec qui t'envoie une réponse par mail à 3 heures du matin, avec des jeux de mots, des références, des lieux insolites de Rendez-vous (dans ce cas-ci il s'est pas foulé).
C'est tantôt maladroit, tantôt humain, souvent sport, énormément rire !
Pourquoi Nivelles comme lieu de villégiature ? Parce que Joannice (sa femme) vient d'Ham-sur-Heure et lui de Bruxelles, ils ont tout simplement coupée la tart al djote en deux, ce qui donne pile poil Nivelles.
Pad'r est un peu comme Dalida qui voulait mourir sur scène, lui, veut mourir à Nivelles, c'est un peu moins glamour je le conçois.
Celui qui a un statut d'artiste, et c'est assez rare dans son cas pour être souligné, tenait également à me faire part de ses débuts et de l'importance que Carlos Vaquera a jouée en se rendant dans son petit 25 mètres carrés pour lui prendre la main et l'emmener bosser au centre belge de la bande dessinée pour des events.
Quand je vous parle de début, il est bien évident que Pascal a commencé plus tôt.
Distinction en maternelles et primaires en gribouillages et gommages avec mention spéciale accordée à ses carnets de brouillons.
C'est après avoir brillamment réussi son cursus secondaire en option plasticine et bac à sable au Collège Don Bosco à Woluwé Saint Lambert, où il rédigea déjà avec 3 de ses camarades un mini journal appelé le « gags à gogo », que Pascal décide d'entreprendre des études économiques, mouarf la bonne blague, c'est pas son truc.
Son truc à lui, c'est dessiner, croquer, ébaucher, gribouiller et l'arrivée d'internet va jouer un rôle capital dans la suite des événements.
Tour à tour serveur, garçon de salle, libraire et vendeur de disques, il ne lâchera jamais son crayon de sa main. Pour croquer ses profs et ses clients, il est toujours là.
Son inspiration vient de partout, grand fan de BD et de cartoons, Disney, Tex Avery, BD historiques, Franquin, Leluron, Gotlieb, Geluck, Kroll et j'en passe et des meilleurs, n'ont plus aucuns secrets pour lui.
Franquin est un demi-Dieu, Kroll un pionnier dont il possède tous les albums et qui a quelque part réussi à pipoliser le métier, mais Plantu et Cabu ont également une place importante dans sa vision de voir le dessin en général.
Pad'r n'a finalement pas de style particulier, il a le style Pad'r, point !
Les inspirations sont faites pour s'en servir mais le style personnel évolue au fil du temps avec l'âge et la maturité, la connaissance et la maîtrise des techniques informatiques ont fait en sorte qu'il s'est créé son propre style, tel un autodidacte.
Le plus grand caricaturiste pour Pascal n'est pourtant pas celui qu'on pourrait croire, il s'agit de Jan Op De Beeck, célèbre dessinateur né au Congo et résidant en Belgique depuis 1960.
Pad'r pour les messieurs, c'est celui qui dessine dans la Dernière Heure les sports et qui passe le lundi dans la Tribune sur la RTBF avec Michel Lecomte.
Pad'r pour les dames, c'est celui qui crayonnait le mardi dans l'émission « sans chichis », entre autre.
Pad'r pour les amateurs de bières, c'est celui qui a signé une mise en bières noir jaune rouge à l'occasion de la coupe du Monde de Football et pour les amateurs de jeux, c'est encore lui qui a marqué de son empreinte le fameux « Qui est-ce ? À l'effigie des diables rouges.
Pour découvrir son vrai Curriculum Vitae, je vous invite à consulter son tout nouveau site internet qui vous en dira davantage : www.padr.be
Incollable au niveau sportif, démontré récemment d 'ailleurs lors d'un quiz sportif où il l'emporta haut la main avec un score de 19/20 (j'ai lu les questions et ce n'était vraiment pas évident), Pad'r s'intéresse également de manière approfondie à la politique.
Le tout sans jamais montrer ses couleurs, sauf sur papier.
On ne saura donc jamais (à part moi) pour quelle équipe de foot bat son coeur.
Mauve ? Rouge ? Vous seriez sans doute étonné, il s'agit peut être d'une autre équipe mais le secret se veut d'être gardé, fair-play oblige, même si vous avez votre idée, il se réservera le droit de rester neutre.
Je peux juste vous dire que lorsqu'on s'attaque aux caricatures footballistiques, on s'en prend plein la tronche lorsqu'un croquis est à peine publié, comme si l'on touchait à une religion et même parfois pire, cela lui a déjà valu quelques représailles voire même plus que des menaces.
Pour cela, il a dû s'excuser sur Twitter et Facebook, réseaux sociaux sur lesquels il est pourtant hyperactif.
Il s'est retiré de la toile quelques semaines car Pascal est un vrai grand sensible, et les attaques personnelles lui vont peut être encore plus loin que vous et moi.
Un autre point sensible chez lui est la musique, qu'il écoute du matin au soir et s'endort même sous son doux son.
Il m'avoue être persuadé d'avoir été un musicien de Jazz dans une vie antérieure car il joue sans problème de la batterie sans jamais en avoir eue, il pense avoir l'oreille absolue, il entend une musique et est capable de la rejouer directement.
Là aussi son inspiration va de Miles Davis à Horace Silver, en passant par Coltrane et toute la clique.
Il a d'ailleurs réalisé dernièrement deux démos musicales pop-rock qu'il souhaite présenter à BJ Scott pour qu'elle le guide ou peut être lui dise : « laisse tomber, baby ! C'est du Bullshit !
Qui ne tente rien n'a rien.
On a pour habitude, lors de nos interviews wawa, de demander à nos hôtes de citer des endroits où ils aiment aller manger un bout ou boire un godet, Pascal, sans hésitation aucune, nous parle de Mission BD, rien à voir donc avec ce qu'on lui a demandé, mais il nous parle simplement d'un endroit dans lequel il aime bien se rendre.
Peut être parce qu'il n'aime pas spécialement boire, manger oui, mais boire, et qui plus est de la bière, Non !
Etrange pour quelqu'un qui a été élu membre de la confrérie de la Jean de Nivelles.
Nous voilà donc partis chez jean-Paul, patron de Mission BD, après avoir serré la main du responsable du club de rugby local, Le Guy, on arrive donc chez JP, un des fiefs de Pascal où se déroulera devant moi une pièce de théâtre improvisée et offerte par la maison.
Quand ces deux hommes se rencontrent, on appelle pas ça une discussion mais une joute verbale, une surenchère dans les jeux de mots, sans queue ni tête, sans cohérence, remplie de rires gras, et un au revoir, à bientôt, qui ne ressemble à aucun autre, JP vaut également le détour.
Je m'en voudrais également de ne pas parler de son fils, Tom, pour qui il a également une grande admiration. Cette année, c'était la rentrée en première primaire et Pascal, en tant que bon père, l'a accompagné à l'école pour la rentrée des classes.
Après plusieurs « au revoir », de loin, remplis de sourires et de joie, Pascal a fait mine de s'éclipser et a observé son fils au loin, ignorant que son père le regardait encore et Tom ne riait plus, il se rendait bien compte qu'il rentrait à l'école et ne voulait donner de chagrin à son papa en affichant sa mine déconfite dès le début.
Et ça, c'est le genre d'histoire que me raconte Pascal, l'homme au grand coeur, disponible, très gentil et peut être trop gentil à qui on doit le respect, non pas pour sa passion et son art qui sont devenus son métier, mais pour sa grandeur d'âme, qui m'a beaucoup touchée.
Je terminerai par le fait que cette année encore, Notre Pad'r, notre bon gars de Nivelles, a participé à l'élaboration des dessins pour l'opération Cap 48 et cela lui tient particulièrement à coeur que cela figure dans cet article, lui ne touchera pas un balle de l'opération mais le jeu en vaut largement la chandelle.
Merci Pascal pour cette belle journée de rencontre.
Mission BD :
rue de Namur, 75
1400 Nivelles
067/ 33 19 09
Peut être parce qu'il n'aime pas spécialement boire, manger oui, mais boire, et qui plus est de la bière, Non !
Etrange pour quelqu'un qui a été élu membre de la confrérie de la Jean de Nivelles.
Nous voilà donc partis chez jean-Paul, patron de Mission BD, après avoir serré la main du responsable du club de rugby local, Le Guy, on arrive donc chez JP, un des fiefs de Pascal où se déroulera devant moi une pièce de théâtre improvisée et offerte par la maison.
Quand ces deux hommes se rencontrent, on appelle pas ça une discussion mais une joute verbale, une surenchère dans les jeux de mots, sans queue ni tête, sans cohérence, remplie de rires gras, et un au revoir, à bientôt, qui ne ressemble à aucun autre, JP vaut également le détour.
Je m'en voudrais également de ne pas parler de son fils, Tom, pour qui il a également une grande admiration. Cette année, c'était la rentrée en première primaire et Pascal, en tant que bon père, l'a accompagné à l'école pour la rentrée des classes.
Après plusieurs « au revoir », de loin, remplis de sourires et de joie, Pascal a fait mine de s'éclipser et a observé son fils au loin, ignorant que son père le regardait encore et Tom ne riait plus, il se rendait bien compte qu'il rentrait à l'école et ne voulait donner de chagrin à son papa en affichant sa mine déconfite dès le début.
Et ça, c'est le genre d'histoire que me raconte Pascal, l'homme au grand coeur, disponible, très gentil et peut être trop gentil à qui on doit le respect, non pas pour sa passion et son art qui sont devenus son métier, mais pour sa grandeur d'âme, qui m'a beaucoup touchée.
Je terminerai par le fait que cette année encore, Notre Pad'r, notre bon gars de Nivelles, a participé à l'élaboration des dessins pour l'opération Cap 48 et cela lui tient particulièrement à coeur que cela figure dans cet article, lui ne touchera pas un balle de l'opération mais le jeu en vaut largement la chandelle.
Merci Pascal pour cette belle journée de rencontre.
Mission BD :
rue de Namur, 75
1400 Nivelles
067/ 33 19 09