WaWA. : Vous êtes actuellement en tournée avec un spectacle intitulé « Confidences autour d’un piano », que vous vouliez très intimiste. Pourquoi ?
N.S.P. : J’ai fait quatre tournées en Europe où j’étais, à chaque fois, accompagnée d’un groupe de musiciens et de décors. Cette tournée marquant la sortie de mon Best Of, je voulais proposer quelque chose de nouveau, que le public n’avait pas encore vu sur scène à l’occasion de mes précédentes tournées. Il n’aurait pas été honnête de ma part et surtout sans intérêt de revenir avec les mêmes arrangements une seconde fois.
WaWA. : Cette fois, vous êtes donc seule sur scène avec un piano, est-ce pour vous un exercice particulier ?
N.S.P. : Oui, c’est totalement différent. Avant la première j’ai eu un trac énorme, je pensais ne jamais y arriver et je croyais que les gens n’allaient pas apprécier. J’ai eu très peur qu’ils s’ennuient. Et, finalement, à ma grande surprise, le public bouge beaucoup et s’amuse plus encore que dans les autres spectacles où les musiciens m’accompagnaient. Je crois que du fait de cette proximité entre le public et moi, les gens se laissent plus aller parce qu’ils ont l’impression de faire partie du spectacle. Je chante devant 400 à 1000 personnes, pas plus. Ca n’était plus arrivé depuis mes débuts et c’est donc, pour moi, une redécouverte. C’est extrêmement agréable de le refaire en étant plus mature. Il y a un véritable échange, un partage qui se crée et les chansons prennent une autre dimension.
N.S.P. : J’ai fait quatre tournées en Europe où j’étais, à chaque fois, accompagnée d’un groupe de musiciens et de décors. Cette tournée marquant la sortie de mon Best Of, je voulais proposer quelque chose de nouveau, que le public n’avait pas encore vu sur scène à l’occasion de mes précédentes tournées. Il n’aurait pas été honnête de ma part et surtout sans intérêt de revenir avec les mêmes arrangements une seconde fois.
WaWA. : Cette fois, vous êtes donc seule sur scène avec un piano, est-ce pour vous un exercice particulier ?
N.S.P. : Oui, c’est totalement différent. Avant la première j’ai eu un trac énorme, je pensais ne jamais y arriver et je croyais que les gens n’allaient pas apprécier. J’ai eu très peur qu’ils s’ennuient. Et, finalement, à ma grande surprise, le public bouge beaucoup et s’amuse plus encore que dans les autres spectacles où les musiciens m’accompagnaient. Je crois que du fait de cette proximité entre le public et moi, les gens se laissent plus aller parce qu’ils ont l’impression de faire partie du spectacle. Je chante devant 400 à 1000 personnes, pas plus. Ca n’était plus arrivé depuis mes débuts et c’est donc, pour moi, une redécouverte. C’est extrêmement agréable de le refaire en étant plus mature. Il y a un véritable échange, un partage qui se crée et les chansons prennent une autre dimension.
WaWA. : Vous dites que votre album best of « Tu trouveras… 10 ans de succès » signe un passage entre votre vie passée, votre enfance et la femme que vous êtes actuellement. Cela signifie que vous vous sentez plus adulte ?
N.S.P. : Je me sens effectivement plus adulte. Un matin on se réveille et on se rend compte que cela fait déjà plusieurs mois que les choses sont différentes mais sans vraiment savoir pourquoi. Je me souviens par exemple d’une fois où je me suis rendue en vacances chez mes parents et je me suis aperçue que je n’étais plus la petite fille dont on devait s’occuper. On remarque qu’il y a plein de petits changements qui se sont opérés sans même qu'on ne s'en rende compte, sans avoir vu les choses s’installer.
WaWA. : On vous sent très sereine. Est-ce une impression ?
N.S.P. : Je pense que je suis bien là où je suis. Parfois, on se trouve à un endroit précis mais tout en cherchant à aller autre part et du coup, on est dans une sorte de questionnement ou de combat pour atteindre notre but. Et actuellement, comme je me trouve exactement là où j’ai envie d’être, je me contente d'en profiter !
WaWA. : Cet album retrace les dix dernières années de votre carrière. Quel regard portez-vous sur cette période ?
N.S.P. : Un regard assez attendri parce que, souvent avec le recul on se rend compte de tout ce qu’on n’a pas vu en temps réel. Je suis assez fière mais je n’ai pas non plus trop envie de m’arrêter sur ce côté fierté, de me féliciter sans cesse et d’arrêter de travailler. Je vois ça comme le fait de regarder un album photo avec nos images d’enfance. C’est exactement le même feeling.
WaWA : Si vous ne deviez retenir qu’une seule chanson de ces dix dernières années, il s’agirait de laquelle ?
N.S.P. : Tu trouveras, sans même réfléchir. C’est la chanson qui m’a vraiment aidée à trouver ma personnalité musicale et ce, même si elle a été faite il y a plusieurs années. Il arrive que quand on avance en l’âge, les chansons ne nous ressemblent plus mais, étrangement, cette chanson-là continue de me ressembler.
WaWA : Et si vous ne deviez retenir qu’un seul moment ?
N.S.P. : Quelle question cruelle ! (elle réfléchit) Je n’en ai aucune idée. Il y a le studio, la scène, l’Olympia, les premières Fêtes de la Musique, la première tournée, le premier bus de tournée,… je ne peux pas en choisir un seul, il y en a tellement.
WaWA. : Avez-vous eu des périodes de doute ? Je fais notamment référence à votre absence il y a un ou deux ans où vous vous êtes remise en question…
N.S.P. : Oui, effectivement, je pensais à ce moment que je n’avais plus envie de faire de la musique, que je n’aimais plus ça et, en fait, je me suis aperçue que cette pause m'a fait du bien en ce sens qu’elle m’a donné envie de reprendre la musique mais aussi de faire beaucoup d’autres choses. Depuis toute petite, j’ai toujours multiplié les activités, je faisais de la danse, du piano, du chant, de l’impro, du théâtre,… et là, je me suis rendue compte que je ne faisais que de la musique. J’ai besoin de pouvoir faire plein de choses pour m’épanouir et c’est ce qui me manquait. C’est pourquoi maintenant je travaille là-dessus et j’essaie de me diversifier.
WaWA. : Vous êtes déjà venue plusieurs fois en Belgique. Quel souvenir en gardez-vous ?
N.S.P. : C’est là où j’ai fait le plus de représentations de chaque spectacle. Je suis assez épatée car, à chacune de mes venues, je crois devoir chanter une dizaine de fois mais l’accueil est tel que je finis toujours par rajouter des dates ! C’est un très bon public, vraiment.
WaWA. : Est-il très différent des publics français ou canadiens ?
N.S.P. : Chaque public a ses différences dans sa façon d’apprécier un spectacle. Les belges participent beaucoup, sont très dynamiques, ils n’ont pas peur d’applaudir. Les Français, eux, chantent beaucoup contrairement aux canadiens qui ne chantent pas du tout mais qui sont très attentifs.
WaWA. : Vous n’êtes pas sans savoir que vous avez énormément de fans en Belgique, avez-vous un message particulier à leur adresser ?
N.S.P. : Venez comme vous êtes. On va s’installer confortablement et faire ensemble un spectacle aussi intime que si on se trouvait dans mon salon !
WaWA. : Quels sont vos projets pour l’avenir ?
N.S.P. : Le théâtre et la télévision seront mes projets pour les années qui viennent. Je devais participer à une pièce de théâtre en début d’année mais elle a été reportée à cause de cette tournée piano-voix qui va m’occuper durant toute l’année 2010.
N.S.P. : Je me sens effectivement plus adulte. Un matin on se réveille et on se rend compte que cela fait déjà plusieurs mois que les choses sont différentes mais sans vraiment savoir pourquoi. Je me souviens par exemple d’une fois où je me suis rendue en vacances chez mes parents et je me suis aperçue que je n’étais plus la petite fille dont on devait s’occuper. On remarque qu’il y a plein de petits changements qui se sont opérés sans même qu'on ne s'en rende compte, sans avoir vu les choses s’installer.
WaWA. : On vous sent très sereine. Est-ce une impression ?
N.S.P. : Je pense que je suis bien là où je suis. Parfois, on se trouve à un endroit précis mais tout en cherchant à aller autre part et du coup, on est dans une sorte de questionnement ou de combat pour atteindre notre but. Et actuellement, comme je me trouve exactement là où j’ai envie d’être, je me contente d'en profiter !
WaWA. : Cet album retrace les dix dernières années de votre carrière. Quel regard portez-vous sur cette période ?
N.S.P. : Un regard assez attendri parce que, souvent avec le recul on se rend compte de tout ce qu’on n’a pas vu en temps réel. Je suis assez fière mais je n’ai pas non plus trop envie de m’arrêter sur ce côté fierté, de me féliciter sans cesse et d’arrêter de travailler. Je vois ça comme le fait de regarder un album photo avec nos images d’enfance. C’est exactement le même feeling.
WaWA : Si vous ne deviez retenir qu’une seule chanson de ces dix dernières années, il s’agirait de laquelle ?
N.S.P. : Tu trouveras, sans même réfléchir. C’est la chanson qui m’a vraiment aidée à trouver ma personnalité musicale et ce, même si elle a été faite il y a plusieurs années. Il arrive que quand on avance en l’âge, les chansons ne nous ressemblent plus mais, étrangement, cette chanson-là continue de me ressembler.
WaWA : Et si vous ne deviez retenir qu’un seul moment ?
N.S.P. : Quelle question cruelle ! (elle réfléchit) Je n’en ai aucune idée. Il y a le studio, la scène, l’Olympia, les premières Fêtes de la Musique, la première tournée, le premier bus de tournée,… je ne peux pas en choisir un seul, il y en a tellement.
WaWA. : Avez-vous eu des périodes de doute ? Je fais notamment référence à votre absence il y a un ou deux ans où vous vous êtes remise en question…
N.S.P. : Oui, effectivement, je pensais à ce moment que je n’avais plus envie de faire de la musique, que je n’aimais plus ça et, en fait, je me suis aperçue que cette pause m'a fait du bien en ce sens qu’elle m’a donné envie de reprendre la musique mais aussi de faire beaucoup d’autres choses. Depuis toute petite, j’ai toujours multiplié les activités, je faisais de la danse, du piano, du chant, de l’impro, du théâtre,… et là, je me suis rendue compte que je ne faisais que de la musique. J’ai besoin de pouvoir faire plein de choses pour m’épanouir et c’est ce qui me manquait. C’est pourquoi maintenant je travaille là-dessus et j’essaie de me diversifier.
WaWA. : Vous êtes déjà venue plusieurs fois en Belgique. Quel souvenir en gardez-vous ?
N.S.P. : C’est là où j’ai fait le plus de représentations de chaque spectacle. Je suis assez épatée car, à chacune de mes venues, je crois devoir chanter une dizaine de fois mais l’accueil est tel que je finis toujours par rajouter des dates ! C’est un très bon public, vraiment.
WaWA. : Est-il très différent des publics français ou canadiens ?
N.S.P. : Chaque public a ses différences dans sa façon d’apprécier un spectacle. Les belges participent beaucoup, sont très dynamiques, ils n’ont pas peur d’applaudir. Les Français, eux, chantent beaucoup contrairement aux canadiens qui ne chantent pas du tout mais qui sont très attentifs.
WaWA. : Vous n’êtes pas sans savoir que vous avez énormément de fans en Belgique, avez-vous un message particulier à leur adresser ?
N.S.P. : Venez comme vous êtes. On va s’installer confortablement et faire ensemble un spectacle aussi intime que si on se trouvait dans mon salon !
WaWA. : Quels sont vos projets pour l’avenir ?
N.S.P. : Le théâtre et la télévision seront mes projets pour les années qui viennent. Je devais participer à une pièce de théâtre en début d’année mais elle a été reportée à cause de cette tournée piano-voix qui va m’occuper durant toute l’année 2010.