Nous vivons des changements dans la vie
Certains sont normatifs et attendus, comme le mariage, la naissance d'un enfant ou la transition de l'enfance à l'âge adulte. D'autres, en revanche, nous sont imposés, comme les guerres ou les conditions climatiques extrêmes qui forcent à l'immigration.
Lorsque le changement est normatif, nous avons le temps de nous préparer, et il existe des attentes sociales et culturelles qui l'accompagnent. D'autres personnes ayant vécu des changements similaires peuvent nous servir de source d'aide, de conseils, voire de modèles, comme dans le cas de la parentalité. Nous pouvons demander des conseils à nos parents ou à des frères et sœurs plus âgés.
Lorsque le changement est normatif, nous avons le temps de nous préparer, et il existe des attentes sociales et culturelles qui l'accompagnent. D'autres personnes ayant vécu des changements similaires peuvent nous servir de source d'aide, de conseils, voire de modèles, comme dans le cas de la parentalité. Nous pouvons demander des conseils à nos parents ou à des frères et sœurs plus âgés.
Les changements imposés : un défi identitaire
Mais certains changements nous sont imposés et leur issue est incertaine.
Un exemple frappant est l'immigration, qu'elle soit vers un nouveau pays ou au sein du même pays. L'immigration peut être un changement "difficile à digérer" puisqu'elle implique un bouleversement total : lieu géographique, langue, culture, société, travail, normes et bien plus encore.
Ces transformations profondes affectent notre identité et peuvent remettre en question de nombreux aspects de notre vie, y compris notre identité professionn
Un exemple frappant est l'immigration, qu'elle soit vers un nouveau pays ou au sein du même pays. L'immigration peut être un changement "difficile à digérer" puisqu'elle implique un bouleversement total : lieu géographique, langue, culture, société, travail, normes et bien plus encore.
Ces transformations profondes affectent notre identité et peuvent remettre en question de nombreux aspects de notre vie, y compris notre identité professionn
La peur du changement professionnel
De nombreuses personnes qui viennent me voir pour du coaching expriment leur crainte de perdre leur profession :
« Mais dans mon pays d'origine, j'avais une profession, j'étais valorisée, je progressais, et maintenant rien… Personne ne me reconnaît, ni mes capacités, ni même mon diplôme... »
Cette peur est paralysante et empêche d'avancer, au point que certaines personnes hésitent à immigrer.
« Mais dans mon pays d'origine, j'avais une profession, j'étais valorisée, je progressais, et maintenant rien… Personne ne me reconnaît, ni mes capacités, ni même mon diplôme... »
Cette peur est paralysante et empêche d'avancer, au point que certaines personnes hésitent à immigrer.
Un autre exemple concerne les environnements de travail toxiques. Beaucoup d'entre nous ont déjà ressenti l'épuisement professionnel (burn-out) mais n'arrivent pas à quitter leur emploi.
Outre les raisons économiques, totalement compréhensibles, il y a la question de la zone de confort, ainsi que de nombreuses peurs et inquiétudes :
« Chercher un nouveau travail à mon âge ? Et si je n'en trouve pas ? Et si la situation est pire ailleurs ? »
Ces peurs nourrissent des croyances limitantes qui freinent l'action et plongent la personne dans un état de frustration et de regrets.
Outre les raisons économiques, totalement compréhensibles, il y a la question de la zone de confort, ainsi que de nombreuses peurs et inquiétudes :
« Chercher un nouveau travail à mon âge ? Et si je n'en trouve pas ? Et si la situation est pire ailleurs ? »
Ces peurs nourrissent des croyances limitantes qui freinent l'action et plongent la personne dans un état de frustration et de regrets.
Le changement dans les relations personnelles
Un autre exemple est celui des relations amoureuses :
« Je ne suis pas bien dans cette relation. Je ne veux pas être ici. »
Beaucoup restent dans une relation non épanouissante, en se convainquant avec de multiples justifications de ne pas partir.
« Je ne suis pas bien dans cette relation. Je ne veux pas être ici. »
Beaucoup restent dans une relation non épanouissante, en se convainquant avec de multiples justifications de ne pas partir.
Pourquoi avons-nous peur du changement ?
Le changement fait peur parce que l'inconnu est déstabilisant. Nous préférons rester dans un environnement familier qui nous procure un sentiment de sécurité, même s'il ne nous satisfait pas pleinement.
Nous avons l'impression de mieux maîtriser notre situation actuelle, aussi imparfaite soit-elle.
Beaucoup d'entre nous restent figés parce qu'ils ne croient pas en leur capacité à gérer le changement. Ils ignorent quelles ressources ils possèdent et quelles forces ils pourraient mobiliser.
Certaines personnes vivent avec des croyances limitantes sur elles-mêmes et sur le monde :
« Je ne réussirai jamais », « On ne m'accepte jamais pour un emploi », « Je ne trouverai jamais quelqu'un à aimer ».
Pourtant, si nous interrogeons ceux qui ont osé le changement, nous constatons souvent qu'ils ont prospéré grâce à lui.
Le sentiment d'accomplissement et d'autonomie qui en résulte renforce leur confiance en eux.
Changer de perception : voir le changement comme une opportunité
La première étape consiste à modifier notre perception du changement. Plutôt que de le considérer comme une menace, il faut le voir comme un levier de croissance personnelle et de développement personnel.
Ce changement d'état d'esprit est un défi, car nous devons déconstruire des croyances et des peurs profondément ancrées, souvent héritées du passé ou renforcées par nos expériences de vie.
Cependant, cette transformation mentale est essentielle pour réduire l'anxiété et aborder le changement plus sereinement.
Nous avons l'impression de mieux maîtriser notre situation actuelle, aussi imparfaite soit-elle.
Beaucoup d'entre nous restent figés parce qu'ils ne croient pas en leur capacité à gérer le changement. Ils ignorent quelles ressources ils possèdent et quelles forces ils pourraient mobiliser.
Certaines personnes vivent avec des croyances limitantes sur elles-mêmes et sur le monde :
« Je ne réussirai jamais », « On ne m'accepte jamais pour un emploi », « Je ne trouverai jamais quelqu'un à aimer ».
Pourtant, si nous interrogeons ceux qui ont osé le changement, nous constatons souvent qu'ils ont prospéré grâce à lui.
Le sentiment d'accomplissement et d'autonomie qui en résulte renforce leur confiance en eux.
Changer de perception : voir le changement comme une opportunité
La première étape consiste à modifier notre perception du changement. Plutôt que de le considérer comme une menace, il faut le voir comme un levier de croissance personnelle et de développement personnel.
Ce changement d'état d'esprit est un défi, car nous devons déconstruire des croyances et des peurs profondément ancrées, souvent héritées du passé ou renforcées par nos expériences de vie.
Cependant, cette transformation mentale est essentielle pour réduire l'anxiété et aborder le changement plus sereinement.
Identifier et utiliser ses ressources
Nous possédons tous des ressources précieuses, mais nous avons tendance à nous focaliser sur nos manques au lieu d'exploiter nos forces.
Dans un monde compétitif, nous nous comparons souvent aux autres au lieu de reconnaître nos propres atouts.
Apprendre à valoriser nos ressources personnelles nous aide à affronter les défis avec plus de confiance et à aborder le changement avec un sentiment de contrôle.
Dans un monde compétitif, nous nous comparons souvent aux autres au lieu de reconnaître nos propres atouts.
Apprendre à valoriser nos ressources personnelles nous aide à affronter les défis avec plus de confiance et à aborder le changement avec un sentiment de contrôle.
Décomposer le changement en étapes gérables
Souvent, face à un changement, nous avons l'impression d'être confrontés à un obstacle insurmontable.
Mais si nous divisons ce processus en étapes plus petites, nous constatons qu'il est plus facile de progresser.
Par exemple, si je souhaite écrire mais que je pense ne pas avoir le temps, je peux analyser cette croyance : est-ce vraiment un manque de temps, ou plutôt une peur de l'échec ?
En m'attaquant à ces blocages, je peux avancer progressivement. Plutôt que de vouloir rédiger un livre en une semaine, je peux commencer par écrire un paragraphe par jour.
Mais si nous divisons ce processus en étapes plus petites, nous constatons qu'il est plus facile de progresser.
Par exemple, si je souhaite écrire mais que je pense ne pas avoir le temps, je peux analyser cette croyance : est-ce vraiment un manque de temps, ou plutôt une peur de l'échec ?
En m'attaquant à ces blocages, je peux avancer progressivement. Plutôt que de vouloir rédiger un livre en une semaine, je peux commencer par écrire un paragraphe par jour.
Besoin d'accompagnement ?
Si vous ressentez des difficultés face au changement et que vous avez besoin d'aide ou de conseils, je suis là pour vous accompagner.
Dr. Efrat Tzadik
Chercheuse (PhD) en Changement : Immigration, Intégration et Identité
Coach Certifiée en Développement Personnel, TCC (Thérapie Cognitive et Comportementale) et Traumatisme
Plus d’informations sur leur site web:https://www.tropisma.com/
Dr. Efrat Tzadik
Chercheuse (PhD) en Changement : Immigration, Intégration et Identité
Coach Certifiée en Développement Personnel, TCC (Thérapie Cognitive et Comportementale) et Traumatisme
Plus d’informations sur leur site web:https://www.tropisma.com/