Récit d’une drôle d’histoire
Un problème médical ayant plongé Jean-Pierre dans le coma durant 15 jours, a eu raison de son bon sens et de celle de son frère, Robert, pour raviver un vieux rêve. Fous de rallyes, les deux hommes ont toujours nourri le fantasme de prendre le départ du Dakar, cette course mythique. Alors très affaibli, cette perspective servit de motivation à Jean-Pierre pour retrouver la forme. Décembre 2008, les réflexes retrouvés, la décision de s’inscrire s’imposa dès lors comme une évidence.
Nés en République Démocratique du Congo, à Lubumbashi, les deux frères très complices passèrent pas mal de temps entre amis à faire des courses de buggy sur les pistes exigeantes du Katanga. Plus tard ils se livreront à des courses amicales qui attiseront davantage leur goût pour ce sport extrême. Habituée au caractère aventurier de Robert et Jean-Pierre, leur famille ne s’est pas étonnée de l’audace d’un tel défi. Aussi, entre deux allers-retours Wavre – Dubaï où il s’est installé il y a un an, Robert prend un plaisir égal à revenir à Wavre, la ville qui a bercé ses jeunes années. Sur les bancs de l’école, dans ses rues ou au cinéma de Wavre où il fut projectionniste durant 5 ans avant de repartir pour le Congo en 1997.
Un problème médical ayant plongé Jean-Pierre dans le coma durant 15 jours, a eu raison de son bon sens et de celle de son frère, Robert, pour raviver un vieux rêve. Fous de rallyes, les deux hommes ont toujours nourri le fantasme de prendre le départ du Dakar, cette course mythique. Alors très affaibli, cette perspective servit de motivation à Jean-Pierre pour retrouver la forme. Décembre 2008, les réflexes retrouvés, la décision de s’inscrire s’imposa dès lors comme une évidence.
Nés en République Démocratique du Congo, à Lubumbashi, les deux frères très complices passèrent pas mal de temps entre amis à faire des courses de buggy sur les pistes exigeantes du Katanga. Plus tard ils se livreront à des courses amicales qui attiseront davantage leur goût pour ce sport extrême. Habituée au caractère aventurier de Robert et Jean-Pierre, leur famille ne s’est pas étonnée de l’audace d’un tel défi. Aussi, entre deux allers-retours Wavre – Dubaï où il s’est installé il y a un an, Robert prend un plaisir égal à revenir à Wavre, la ville qui a bercé ses jeunes années. Sur les bancs de l’école, dans ses rues ou au cinéma de Wavre où il fut projectionniste durant 5 ans avant de repartir pour le Congo en 1997.
Le Dakar
Le 26 décembre, ils délaisseront quelque peu leur activité dans le secteur minier au Congo afin de s’envoler pour l’Amérique du Sud où se tiendra l’édition 2010 du Dakar. Dix jours durant, du 2 au 17 janvier, sans autre expérience que les quelques milliers de kilomètres parcourus dans le désert africain en amateur, ils parcourront ensemble les 9000 kilomètres du parcours qui s’étend entre l’Argentine et le Chili. Leur objectif ? « S’amuser » dira dans un premier temps Robert qui, déjà pris au jeu, avouera quand même souhaiter terminer la course et, si possible, avec un classement honorable. Belle perspective si l’on sait qu’a peine 50 % des participants y parviennent. L’an passé, ils étaient 500, toutes disciplines confondues, à prendre le départ et 271 à l’arrivée. Au volant, Robert pourra compter sur la passion de Jean-Pierre, son co-pilote, pour le guider. Et qu’importent les 800 ou 900 kms à parcourir quotidiennement sous une chape de plomb – 60 degrés dans la voiture, la très redoutée traversée du désert d’Atacama réputé pour être le plus rude au monde et les imprévus liés à un environnement totalement inconnu. Pour l’heure, les préoccupations de Robert sont ailleurs : Va-t-il bien manger ? Parviendra-t-il à vivre en immersion totale avec son frère 15 jours d’affilée ? Des questions qui le « turlupinent », lorsqu’elles ne le font pas sourire. Plus sérieusement, il reconnaît appréhender la gestion mentale et l’endurance qui leur seront nécessaires pour venir à bout de cette course.
Le 26 décembre, ils délaisseront quelque peu leur activité dans le secteur minier au Congo afin de s’envoler pour l’Amérique du Sud où se tiendra l’édition 2010 du Dakar. Dix jours durant, du 2 au 17 janvier, sans autre expérience que les quelques milliers de kilomètres parcourus dans le désert africain en amateur, ils parcourront ensemble les 9000 kilomètres du parcours qui s’étend entre l’Argentine et le Chili. Leur objectif ? « S’amuser » dira dans un premier temps Robert qui, déjà pris au jeu, avouera quand même souhaiter terminer la course et, si possible, avec un classement honorable. Belle perspective si l’on sait qu’a peine 50 % des participants y parviennent. L’an passé, ils étaient 500, toutes disciplines confondues, à prendre le départ et 271 à l’arrivée. Au volant, Robert pourra compter sur la passion de Jean-Pierre, son co-pilote, pour le guider. Et qu’importent les 800 ou 900 kms à parcourir quotidiennement sous une chape de plomb – 60 degrés dans la voiture, la très redoutée traversée du désert d’Atacama réputé pour être le plus rude au monde et les imprévus liés à un environnement totalement inconnu. Pour l’heure, les préoccupations de Robert sont ailleurs : Va-t-il bien manger ? Parviendra-t-il à vivre en immersion totale avec son frère 15 jours d’affilée ? Des questions qui le « turlupinent », lorsqu’elles ne le font pas sourire. Plus sérieusement, il reconnaît appréhender la gestion mentale et l’endurance qui leur seront nécessaires pour venir à bout de cette course.
Un travail d’équipe
A quatre mois du départ, il affiche une certaine décontraction qu’il doit à sa nature calme et posée, mais aussi et surtout à la présence de l’équipage qui soutiendra les frères tout au long de l’aventure : l’équipe ID Rallye. Mis en contact via l’ancien propriétaire de leur voiture – une Bowler Wildcat 200 avec une mécanique de Land Rover, celle-ci compte notamment dans ses rangs le mouscronnois Alain Leplat qui possède une grande expérience du Dakar. Tout au long de l’épreuve donc, ces pros livreront assistance, soutien et encadrement aux deux aventuriers wavriens qui, pour le coup, « pareront » la voiture d’un grimage zébré, les logos de leurs sponsors, de celui de Wavre Capital et des couleurs du Katanga et de la Belgique !
Encouragés par les leurs et bénéficiant du soutien de nombreux sponsors – dont la Ville de Wavre et quelques-uns de ses commerçants – les voici plongés en pleine préparation de cette aventure. Entre le stage de navigation au Maroc pour l’un et le stage de pilotage à Dubaï pour l’autre et la reprise pour tous deux des entraînements physiques, nos acolytes ne manquent pas de remercier toutes les personnes qui rendent cette aventure possible. Très privilégiés, ils mesurent cette chance qui leur est donnée de participer à la dernière édition du Dakar ouverte aux amateurs. Coût total de ce rêve un peu fou ? 200.000 euros… Mais gageons que l’aventure sera à la hauteur des espérances de Jean-Pierre, de Robert et de tout l’équipage qui s’investit corps et âme dans cette entreprise !
A quatre mois du départ, il affiche une certaine décontraction qu’il doit à sa nature calme et posée, mais aussi et surtout à la présence de l’équipage qui soutiendra les frères tout au long de l’aventure : l’équipe ID Rallye. Mis en contact via l’ancien propriétaire de leur voiture – une Bowler Wildcat 200 avec une mécanique de Land Rover, celle-ci compte notamment dans ses rangs le mouscronnois Alain Leplat qui possède une grande expérience du Dakar. Tout au long de l’épreuve donc, ces pros livreront assistance, soutien et encadrement aux deux aventuriers wavriens qui, pour le coup, « pareront » la voiture d’un grimage zébré, les logos de leurs sponsors, de celui de Wavre Capital et des couleurs du Katanga et de la Belgique !
Encouragés par les leurs et bénéficiant du soutien de nombreux sponsors – dont la Ville de Wavre et quelques-uns de ses commerçants – les voici plongés en pleine préparation de cette aventure. Entre le stage de navigation au Maroc pour l’un et le stage de pilotage à Dubaï pour l’autre et la reprise pour tous deux des entraînements physiques, nos acolytes ne manquent pas de remercier toutes les personnes qui rendent cette aventure possible. Très privilégiés, ils mesurent cette chance qui leur est donnée de participer à la dernière édition du Dakar ouverte aux amateurs. Coût total de ce rêve un peu fou ? 200.000 euros… Mais gageons que l’aventure sera à la hauteur des espérances de Jean-Pierre, de Robert et de tout l’équipage qui s’investit corps et âme dans cette entreprise !