Waterloo : Carmina Burana (+video)

Chorégraphie Marc Bogaerts Interprète Fanny Languillier...
... La Confession de Vie d’une Femme ...
CARMINA BURANA
Ballet - Marathon



A Propos de La Confession de Vie d’une Femme.
 
La pièce chorégraphique de Marc Bogaerts, chorégraphe anversois résident à Berlin, a été créée en 1995 pour le 100ème anniversaire de la naissance de Carl Orff.

Elle fut présentée en première mondiale le 18 mars au Theaterhaus Am Alten Markt de Potsdam.


La Femme était magistralement interprétée par Beate Vollack, soliste au Komischen Oper Berlin.....

Pas moins d'un an et demi fut nécessaire pour arriver à boucler ce "Ballet-Marathon"!

Le rôle est repris une première fois par Véronique Lièvin en 2010 et nous montre que l'œuvre n'a en rien perdu de son originalité ni de sa force ...!

A son tour, Fanny Languillier s’empare de l’œuvre par une approche moins académique mais en parfaite harmonie avec la vision du chorégraphe ....

Elle reste d'une actualité à toutes épreuves par les thèmes abordés et par la modernité de la mise en scène mêlant rigueur classique et épanouissement contemporain tout comme théâtralité et sensualité ! 


A propos du ballet, Marc Bogaerts nous dit.....
 
LA MUSIQUE ...
 
Carmina Burana, de Carl Orff, paraît "sortir du ventre" en exprimant force et virilité.... Opposer une femme à cette force virile était pour moi un grand défi d'artiste et de Chorégraphe.
 
LA DANSE ...
 
Pour montrer dans les productions artistiques actuelles des performances physiques uniques, on aime se servir des structures du Marathon. 
 
Cette performance à peu près surhumaine suscite respect et reconnaissance du public.
Pour transposer cette idée à la danse, j'ai eu envie de mettre en scène une femme seule pendant 60 minutes.
Cette chorégraphie lui permet d'exprimer non seulement sa force physique, mais aussi toutes les couleurs et nuances féminines. 


LES ACCESSOIRES ...
... La Confession de Vie d’une Femme ...
 
CARMINA BURANA
 
Ballet - Marathon
 
Il est important de mettre en œuvre tous les éléments auxquels l'homme est confronté depuis ses origines: la Terre, l'Eau, le Feu, le Vent, les Cendres, ...
 
C'est ainsi que la danseuse est secourue dans son combat intérieur (ses émotions de femme selon le livret de Carmina Burana) grâce à la lutte contre les éléments. 
 
Carmina Burana, ce sont aussi des performances physique & artistique extraordinaires ....
Seule en scène pendant près de 60 minutes, l’Artiste nous convie à ces/ses confessions ...
Elle nous fait partager ses joies, luttes et combats de tous les instants ....
Elle nous offre son parcours à la recherche de l’Ultime ....
 
Enlevées par la puissance de la musique de Carl Orff, la mise à nu de ces confessions n’est toutefois jamais triste .... l’humour, la poésie et la joie de vivre y sont omniprésents .... 


A propos de son interprétation, l’Artiste nous dit.....
 
Carmina, c’est plus qu’une performance physique ....

Carmina, c’est un combat pour la vie, une épreuve riche en émotions où l’on ne triche pas ... Carmina, l’être humain y est mis à nu avec ses forces et ses faiblesses ....

Carmina, c’est un mélange somptueux ....


Un mélange d’amour, de fragilité, de force, de courage, d’humilité, de vulnérabilité, de volonté. Carmina, c’est aller jusqu’au bout, ne jamais abandonner malgré les peurs, les souffrances, les doutes, les tristesses, les déchirements qui s’immiscent dans notre vie, qui nous pénètrent ...
 
En interprétant Carmina, il m’arrive de pleurer parce que je pars très loin .... Les choses remontent à la surface pour se libérer ....

La femme qui est en moi me parle, je me réconcilie avec elle...

Avec celle qui s’est enfuie, avec celle que j’ai quelque peu oubliée....

 
Au travers de ces confessions de Femme, j’entretiens un dialogue intime avec la vie....

Je passe par toutes Mes générations ....

L’enfant, l’adolescente, la jeune femme, la femme mûre, la vieille dame que je serai un jour!

 
De par cette confession de Femme, malgré les épreuves quotidiennes, une chose apparaît, persiste et signe ..... La Vie est Belle


Le Chorégraphe - Marc Bogaerts 
 
Né à Anvers en 1951, Il crée ses 12 premiers ballets pour le Ballet Royal des Flandres.
 
Après avoir vécu à Paris, il s'installe à New York de 1982 à 1993 avant de s'établir à Berlin.
 
Chorégraphe par profession, sa vocation est un travail conceptuel mêlant l'esprit et le corps.
 
A l'heure actuelle, il est reconnu dans le monde entier comme étant l'un des chorégraphes modernes les plus subtils et créatif dans la réalisation de concepts totaux.
 
Il a chorégraphié ou mis en scène plus de 48 compagnies de Ballet, d'Opéras et de Nouveau Cirque de par le monde.
 
Citons, entre beaucoup d'autres, le Royal Danish Ballet, le Koninklijk Ballet van Vlaanderen, le Deutsche Oper Berlin, le Deutsche Staatsoper Unter den Linden, le Tanztheater der Komischen Oper Berlin, le Joffrey Ballet, le Washington Ballet, le Milwaukee Ballet, la Companhia de Dança Lisboa, le Ballet National de l'Opéra de Bucarest, le Bayerische Staatsballet, .....
 
Les structures traditionnelles cloisonnant Opéra, Danse et Music hall peuvent s'ouvrir à un renouveau visuel et des concepts autres.
En suivant cette idée post-moderne, Marc Bogaerts construit un pont entre toutes les formes d'expression corporelles et physiques.

Au travers de combinaisons peu conventionnelles (danseurs de ballet avec des athlètes de haut niveau, artistes de Cirque avec des danseurs de salon, patineurs artistiques avec des haltérophiles ou des chanteurs d'Opéra) une autre dimension dramatique fut créée par Marc Bogaerts dans de nombreuses productions ....
 
Opéra: Carmina Burana, L'Histoire du Soldat, Ahmaland ou Les Visiteurs de la Nuit (Deutsche Oper Berlin), Il Divisione del Mondo (Schwetzinger & Innsbrucker Festspiele), Pur Ti Miro (Volksoper Vienna)
Musique: Sound of Silence (Tokyo), Les 4 Saisons (Melbourne, Berlin, Sanssouci Musikfestspielen)
Danse: My Family (St Gallen), The Emperor's Dream, Not Strictly Rubens (Koninklijk Ballet van Vlaanderen sous la direction artistique de Robert Denvers) 


Le Compositeur – Carl Orff ...
 
est né à Munich en 1895, il y mourra à l'âge de 86 ans ...

Orff fait ses études à l'Académie de sa ville natale, il y restera d'ailleurs attaché pendant toute carrière.
Tout jeune il compose de petits opéras pour marionnettes qui révèlent déjà son attirance pour le théâtre musical.
Comme tous les musiciens de sa génération, il subit l'influence de Debussy, Strauss, Pfitzner et même Schönberg. 

Il crée en 1924, l'"Ecole Gunther pour la Gymnastique, la Musique et la Danse et se voue à l'enseignement.

Cette nouvelle orientation l'amène à remettre en question la nature même de la musique à notre époque.

Retournant aux sources de la musique, étudiant l'art des Anciens (Monteverdi, Byrd,...) il en vient à concevoir un art où les éléments scéniques et la langue (Grec, Latin, Bavarois ancien) sont indissolublement liés à une musique qui recherche dans ses anciens pouvoirs une force nouvelle.
 
Orff part de son "Schülwerk" (travail scolaire), son vaste opus didactique, pour créer un art nouveau.

Son importance en tant que pédagogue est considérable.


Son œuvre, traduite en 16 langues, ses chansons et ses chœurs pour enfants, l'"Orchestre Orff" composé surtout d'instruments à percussion (certains de son invention), sont répandus dans le monde entier.
 
Le rythme, lié à l'expression corporelle et au mouvement, y est l'élément dominant.
Sa véritable carrière de compositeur démarrera avec l'écriture des Carmina Burana (1937).

 
Pour Orff, la musique est génératrice d'action, elle se traduit dans le mouvement.

Il vise à envoûter, à retrouver les effets magiques des musiques ancestrales et libère quelques uns des pouvoirs de la musique que les raffinements de l'art des siècles derniers nous avaient fait oublier.

Il réussit, par ses effets incantatoires, par les expressions les plus directes d'un art qui replonge ses racines dans un passé lointain, à toucher les masses, et ce, sans vulgarité. 


La Musique - Carmina Burana 
 
Est une cantate scénique composée par Orff en 1935 - 1936. La première eut lieu à l'Opéra de Francfort le 08 juillet 1937. Son nom complet, en latin, est "Carmina Burana: Cantiones profanae cantoribus et choris antandae comitantibus instrumentis atque imaginibus magicis", ou "Poèmes de Beuern : Chansons profanes pour chanteurs et chœurs devant être chantées avec instruments et images
 
La majorité de la structure de l'œuvre est basée sur le concept de la Roue de la Fortune.
 
Le dessin de cette roue, qui se trouve sur la première page du manuscrit, est accompagné de quatre phrases autour de la roue :

"Regnabo, Regno, Regnavi, Sum sine regno"

[Je règnerai, Je règne, J'ai régné, Je suis sans règne]

 
À l'intérieur de chaque scène, et parfois même à l'intérieur d'un mouvement, la Roue de la fortune tourne; la joie se transforme en amertume et l'espoir en deuil. O Fortuna, le premier poème dans l'édition Schmeller, est à la fois le premier et le dernier mouvement de l'œuvre.
 
Carmina Burana est une partie de Trionfi, une trilogie musicale incluant également les cantates Catulli carmina et Trionfo di Afrodite. Le mouvement le plus célèbre est le chœur O Fortuna, qui est à la fois le premier et le dernier mouvement de l'œuvre. 


"Les Carmina Burana"
 
Ce titre évocateur n'est pas de l'invention de Carl Orff.
 
Avant d'être connu des musiciens, il l'était des historiens de la littérature: c'est le titre que le médiéviste J. A. Schmeller avait, en 1947, donné à son édition princeps des chants et poèmes contenus dans un manuscrit du monastère désaffecté de Benediktbeuren, en Bavière.

Ce manuscrit, copié vers 1280, contient la plus riche et la lus précieuse collection de poésies latines profanes du douzième et du treizième siècle.
 
On y trouve des chants d'amour qui fêtent le printemps, des rondes avec textes en allemand médiéval, des chansons à boire, des plaintes sur l'incertitude de la fortune, des attaques contre la curie romaine et contre les ladres.
 
Les auteurs en sont inconnus mais c'étaient des clercs et des étudiants; le recueil même a été compilé à la cour d'un prélat qui aimait les beaux livres et patronnait les écoliers.
 
Depuis le développement des universités, il s'était formé dans toute l'Europe, un prolétariat lettré, en quête d'emplois, de présents et de prébendes. Ces "clerici vagantes" dits aussi goliards allaient de ville en ville et d'une université à l'autre en quête d'aventures, de science et de fortune.

On les a comparés à la jeunesse contestataire et même aux hippies mais ce sont des comparaisons boiteuses: les goliards ne voulaient pas détruire la société mais en obtenir un emploi profitable. 


Infos & Tickets
Maison du Tourisme de Waterloo Chaussée de Bruxelles, 218 - Tél. 02 352 09 10
L'Ecole de Danse - Brigitte Kher
2, avenue des Petits Champs - Tél. 02 354 07 94 Mail: performing.arts@skynet.be 


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