Jacqueline Van Leeuw, comment avez-vous découvert la technologie Sapphire, et pourquoi avoir opté pour elle ?
Cela fait 18 ans que je propose l’épilation définitive au laser.
Au départ, j’étais vraiment une pionnière en la matière car on parlait encore très peu de cette technique à l’époque.
C’était une espèce « d’âge d’or ».
J’ai longtemps travaillé avec le laser Light Sheer, que l’on utilisait dans les hôpitaux pour la pratique de l’épilation définitive.
Il s’agissait du meilleur du marché, mais j’ai eu envie d’aller plus loin.
J’ai découvert le Sapphire à un salon de l’esthétique et après avoir étudié quelques mois, j’ai décidé de me lancer à l’eau.
En effet, j’ai vite réalisé que le potentiel de cette machine était bien supérieur à celle du laser « classique ».
Quels sont les avantages du laser Sapphire ?
Tout d’abord, il s’agit d’un laser qui ne cause aucune douleur.
En effet, la tête du pistolet est en saphir réfrigérant à -10°.
On ne ressent donc aucune brûlure, comme ça a pu être le cas par le passé avec les lasers classiques.
On peut donc travailler avec des puissances plus élevées sur les poils blonds, les duvets et les poils récalcitrants.
Même dans les poils blonds, il existe un peu de mélanine.
Il est donc possible de faire disparaître le poil, grâce à une puissance plus intense.
Par contre, sur les poils blancs, cela ne fonctionne pas car ces derniers ne renferment plus du tout de mélanine.
Enfin, il s’agit d’une méthode plus rapide et efficace grâce à la haute intensité utilisée.
De plus, le prix est inférieur à celui des technologies « classiques » car la durée des séances est plus courte.
Il faut compter environ un tiers en moins.
Le laser Sapphire détient également une certification médicale européenne.
On peut lui faire confiance les yeux fermés.
Et qu’en est-il des peaux bronzées et pigmentées, également difficiles à traiter en épilation définitive ?
Ces peaux peuvent également être débarrassées de leurs poils, car on va allonger le temps d’interaction entre le rayon et le bulbe de 100 à 400 millisecondes au lieu de 30.
Elles peuvent donc obtenir un résultat égal, mais plus lentement, avec davantage de séances.
Dans des conditions normales (avec une peau blanche, un poil foncé et une pilosité moyenne sans problème médical), il faut compter 4 à 6 séances par zone.
Un peu plus pour les peaux bronzées et pour les hommes.
Votre institut, le « Centre médico-esthétique » est présent à Bruxelles depuis 1984, mais vous pratiquez également dans le Brabant wallon. Où peut-on vous trouver ?
Je travaille depuis plusieurs moins au centre paramédical à Waterloo et à l’institut Opaline à Wavre. Tout en poursuivant mes activités dans mon cabinet de Woluwe-Saint-Lambert...
Quelles sont aujourd’hui les « tendances » en matière d’épilation ?
A Bruxelles, il y a beaucoup d’hommes : environ 40%.
Un peu moins dans le Brabant wallon.
Pour les messieurs, les épilations les plus demandées sont d’abord le dos, le maillot, le maillot intégral, le torse, les aisselles, et les jambes.
J’ai notamment le cas d’un homme qui a réalisé une épilation définitive sur l’ensemble de son corps car il pratique la plongée sous-marine et les poils le gênent dans sa pratique.
Chez les dames, le bikini, les aisselles, et les jambes.
Et parfois les lèvres et le menton, surtout après la ménopause.
En plus de l’épilation, vous proposez d’autres technologies de pointe dans votre cabinet bruxellois...
Oui, effectivement.
Je pratique tout ce qui concerne la dermopigmentation, c’est-à-dire le plus connu et ce depuis 1986, le maquillage permanent, mais aussi la dermopigmentation réparatrice des aréoles de seins et cicatrices.
Inspirée du tatouage, elle consiste à introduire un pigment sous la peau avec une aiguille à une ou plusieurs pointes.
Elle s’adresse aux personnes qui ont subi une mastectomie, mais aussi à toutes celles qui souffrent d’un problème d’aréole (cicatrices, greffe, dépigmentations, aréoles asymétriques, trop claires, trop larges ou trop petites).
Elle donne aussi d’excellents résultats sur diverses cicatrices, le vitiligo, les clairières de lifting etc.
Vous proposez également la tricopigmentation. De quoi s’agit-il ?
Il s’agit d’une technique qui s’adresse aux personnes qui perdent leurs cheveux.
Cela consiste à implanter des pigments végétaux dans le cuir chevelu à l’aide d’un stylo dermographique.
Cette technique est rapide, non douloureuse, non invasive, et sans effets secondaires.
Dans le cas d’une calvitie totale, on peut obtenir un « effet rasé », particulièrement tendance à l’heure actuelle.
Pour les personnes qui ont perdu leurs cheveux partiellement, on obtient un effet « densité » complètement bluffant, qui convient autant aux messieurs qu’aux dames.
Cette technique donne vraiment l’impression d’avoir du volume, même lorsqu’on est largement dégarni.
Il me semble qu’il y a une autre spécialité que vous pratiquez depuis quelques années et qui découle de la dermopigmentation : le microneedling...
Oui, cette technique traite les rides, le relâchement de l’ovale du visage, les cicatrices en général et aussi l’acné, les pores dilatés, les vergetures...
INFOS:
Centre Médico-Esthétique.
Jacqueline Van Leeuw. 02 772 07 36 – 0495 53 47 39
info@vlj.be
www.centre-medico-esthetique.be
Institut OPALINE
Traitements au laser
Institut OPALINE
37, chaussée de Bruxelles
1300 Wavre
Centre Paramédical de Waterloo
483, Chaussée de Bruxelles1410 Waterloo
Belgique
https://www.cpwat.org