« Ah, ce Frankenstein ! Il s’est mis en tête de ressusciter les morts, il se croit au XXIe siècle... »
Victor Frankenstein est un scientifique, un passionné, un être pugnace, mais aussi un illuminé qui fonce tête baissée dans son obsession : découvrir le mystère de la vie, afin de pouvoir ensuite la donner, ex utero.
Quête par essence sulfureuse, en rupture avec les lois naturelles, qui ne peut être poursuivie qu’avec risque et péril : jouer avec des éprouvettes, pipettes, aiguilles et fils, pour raccommoder l’âme et le corps, n’est pas sans conséquence.
Victor, déterminé, empli d’abnégation, ira, jusqu’au bout : il parviendra à raviver un cadavre, forçant l’admiration de certains, éveillant l’horreur des autres. Il en payera le prix.
Quête par essence sulfureuse, en rupture avec les lois naturelles, qui ne peut être poursuivie qu’avec risque et péril : jouer avec des éprouvettes, pipettes, aiguilles et fils, pour raccommoder l’âme et le corps, n’est pas sans conséquence.
Victor, déterminé, empli d’abnégation, ira, jusqu’au bout : il parviendra à raviver un cadavre, forçant l’admiration de certains, éveillant l’horreur des autres. Il en payera le prix.
D’évidence, Frankenstein reste un petit garçon révolté contre la mort, à qui le paradis de l’enfance a été arraché par les douleurs de la vie : il ne parvient pas à faire le deuil de sa mère, morte prématurément, à en oublier le chant si doux et si aimant.
Un petit garçon qui, devenu adulte, a fait une grosse bêtise, une énorme bêtise...
Un petit garçon qui, devenu adulte, a fait une grosse bêtise, une énorme bêtise...
La tragédie n’a plus qu’à se dérouler, la tempête se déchaîner, les rancœurs se confronter.
Ce mythe qui hante nos imaginaires nous plonge dans un univers fantastique, un monde immensément petit, pour nous livrer une histoire fascinante et rocambolesque qui invite à s’interroger sur les limites humaines. Un bijou de haute voltige, d’une extrême précision.
Toute l’humanité de la mise en scène de Karine Birgé réside dans cette approche de la souffrance, le lit de tant de violence. Poussant plus loin encore la parabole, dans la lignée du féminisme anarchique de Mary Shelley, la metteuse en scène opte pour un mélange des genres et des codes, Frankenstein étant joué par une femme, et sa sœur, Elisabeth, par un homme...
Laurence Bertels, La Libre Belgique, le 7/05/2019
Informations pratiques :
Quand ?
Le 19 février 2022 à 20h30
Où ?
Combien ?
Préventes :
https://lecentreculturel.be/evenement/frankenstein/
Quand ?
Le 19 février 2022 à 20h30
Où ?
Théâtre des Quatre Mains
Rue Longue 103,
1320 Beauvechain
Combien ?
Préventes :
- Adultes : 13 €
- Étudiants, seniors, demandeurs d’emploi, enseignants, artistes, groupes : 11 €
- < 14 ans : 9 €
- Adultes : 16 €
- < 14 ans : 12 €
- En ligne : https://shop.utick.be/?module=ACTIVITYSERIEDETAILS&pos=CCVN&s=6286974D-F621-FD5F-BECF-340DC1FED758
- Par téléphone : 010/86.64.04
- Par mail : mailto:reservations@lecentreculturel.be
https://lecentreculturel.be/evenement/frankenstein/