Scrooge au Théâtre de la Valette.

A découvrir !

Plaisir garanti !



A propos de la pièce:

Ce conte fut écrit en 1843.

« A Christmas Carol » est l'histoire de Noël la plus populaire au Royaume-Uni et aux États-Unis. Il a fait l'objet de nombreuses adaptations à la radio, au cinéma et à la télévision. Le personnage d'Ebenezer Scrooge a inspiré Carl Barks pour la création de Balthazar Picsou (Scrooge McDuck en anglais) en 1947. Cette histoire de Noël servit également de base au dessin animé Le Noël de Mickey (1983), avec justement Picsou dans le rôle de Scrooge.

En 1984, Michel Bouquet a joué le rôle de Scrooge, avec Manuel Bonnet.

En 1988, le réalisateur Richard Donner met en scène une adaptation moderne du roman de Dickens sous le nom de Fantômes en fête (Scrooged), avec Bill Murray.

Les Muppets l'ont adapté en Noël chez les Muppets avec la participation de Michael Caine dans le rôle de Scrooge. Il a aussi inspiré le film d'animation Charlie, le conte de Noël.

En 2009, Le Drôle de Noël de Scrooge sort au cinéma avec Jim Carrey dans le rôle de Scrooge.

Léonil Mc Cormick a interprété Scrooge en 1995 au Théâtre de la Valette, dans une mise en scène de Jacques Herbet.

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CRITIQUES:


La Libre Belgique



SCROOGE SUR LA SCÈNE DE LA VALETTE
Le classique de Dickens se joue jusqu’au 20 janvier à Ittre.

Un pupitre, un tapis et quelques variations de lumière. Dans son costume sombre, et seul sur la scène de La Valette, Gérard Duquet n’a besoin d’aucun autre artifice pour narrer la mystérieuse nuit de Noël vécue par Ebenezer Scrooge, vieillard avare et égoïste, n’exprimant aucun sentiment de sympathie à l’égard de quiconque. Y compris même vis-à-vis de son fidèle employé Bob Cratchit.

A la veille de Noël, Scrooge se retrouve face au fantôme de feu son associé, Jacob Marley, lui annonçant qu’il va recevoir la visite de trois esprits. Celui du Noël passé, du Noël présent et du futur. Scrooge comprendra qui il est vraiment.

L’histoire du vieux Scrooge, née sous la plume de Charles Dickens sous le titre A Christmas Carol, est le conte de Noël le plus populaire au Royaume-Uni et aux États-Unis. Ses adaptations sont nombreuses. Une génération a, par exemple, découvert ce vieillard sans cœur au travers de l’adaptation de Disney, Le Noël de Mickey.

Le directeur de la Valette, Léonil Mc Cormick, avait lui-même interprété Scroogesur la scène de son théâtre en 1995. Cette fois, on le retrouve à la mise en scène pour cette nouvelle adaptation montée à l’occasion des fêtes.

Gérard Duquet y incarne tous les personnages. Tour à tour narrateur, Scrooge ou visiteur de passage, le comédien nous emmène réellement dans le conte. Même les fantômes semblent bien présents. On sent encore les effluves du repas concocté chez les Cratchit ou l’on voit le feu crépiter dans l’âtre. Et tout cela grâce à la voix changeante du comédien et au texte qu’il nous fait partager comme l’on conterait une histoire à un enfant.

Scrooge est joué jusqu’au 20 janvier.

Sébastien Etienne



L'Avenir

Duquet joue « Scrooge », le conte de Noël de Dickens


«Scrooge», le célèbre conte de Noël de Charles Dickens, reprend vie au théâtre de la Valette. Gérard Duquet incarne tous les personnages.

Ebenezer Scrooge est l’archétype du vieillard antipathique, égoïste et avare. Créé en 1843 par Charles Dickens, ce personnage est l’un des plus populaires de Noël.

Petit rappel du récit : au cours de la nuit précédant Noël, à Londres, Scrooge reçoit la visite d’un fantôme venu lui dire que son comportement ne peut le rendre heureux. S’il continue, il supportera de lourdes chaînes pour l’éternité et peut-être davantage. Durant les trois nuits suivantes, Scrooge reçoit la visite successive de trois fantômes incarnant les Noëls passé, présent et futur, qui lui font prendre conscience de la nécessité d’un changement…

Léonil Mc Cormick met en scène Gérard Duquet, un ami de longue date, dans cette adaptation du roman de Dickens.

«Léo l’avait joué il y a quelques années avec beaucoup de succès à la clé. Je me suis réjoui à l’idée de monter sur scène avec cette histoire. J’adore l’œuvre de Charles Dickens, j’ai beaucoup de nostalgie par rapport aux auteurs de mon enfance. Scrooge est un personnage terriblement méchant, et comme la méchanceté est ce qui me fait la plus peur dans la vie, j’étais un peu réticent. Mais c’est un personnage touchant malgré tout, il y a une certaine tendresse chez lui. C’est un conte sincèrement émouvant, une leçon de vie.»

Adultes et enfants dès 5 ans devraient donc plonger avec bonheur dans cette fable aux multiples figures, toutes incarnées par un Gérard Duquet en complet-veston, avec pour tout décor un pupitre et un tapis. «C’est une recette qui fonctionne bien à la Valette, ce dépouillement scénique. Je suis le narrateur et tous les personnages. J’ai déjà fait ça avec d’autres classiques comme Le Petit Prince, Les Mémoires d’un âne et Les Lettres de mon moulin. Tout est dans le texte. Et le texte se suffit à lui-même.»

Ex-avocat, Gérard Duquet affirme qu’il existe de grandes similitudes entre le métier de comédien et celui de plaideur. «Pour être avocat, il fait être comédien, et pour être bon comédien, il faut défendre un rôle, une idée et convaincre.» Aucun doute, il saura convaincre petits et grands dans ce Scrooge prometteur.

À la Valette, du 20. décembre au 20 janvier. Réservations : 067 64 81 11, www.lavalette.be.

Ariane bilteryst





Plaisir d'Offrir

Combien de fois depuis que je suis enfant ai-je entendu, lu, regardé une version de ce conte de Charles Dickens où l’avaricieux Ebenezer Scrooge est placé devant ses souffrances passées, celles qu’il provoque aujourd’hui et son avenir bien peu riant?





Depuis 1843, Noël après Noël, l’histoire nous revient et pourtant le talent narratif et descriptif de Dickens ne cesse de séduire.
La magie des mots, la précision des descriptions, leur réalisme font que l’on sent la peau de l’oie des Cratchit fondre sur notre langue, que l’on perçoit les cris des vendeurs de châtaignes ou que l’on ressent le froid blizzard des nuits londoniennes nous glacer le bout du nez.
Une fois encore, au Théâtre de La Valette, le charme s’installe, le plancher craque et l’on croirait entendre le bruit des bûches dans l’âtre, le vent souffle et l’on entrevoit la silhouette fantomatique de Marley.



Tout à la fois narrateur et interprète, Gérard Duquet se glisse avec aisance entre les sombres vérités et les moments malicieux, grommelant comme Scroogge, prenant la voix enfantine du frêle Tiny Tim.
Tour à tour Grinch pathétique ou enfin soulagé de ses tourments, il semble vivre l’histoire, on le voit frissonner quand surgit un fantôme, ses yeux s’agrandissent en pénétrant dans les couloirs lugubres, ses narines frémissent en humant le pudding.



Petits ou grands, ne tardez pas à redécouvrir les joies du conte à l’état pur, juste le plaisir des mots entre vous et le conteur, comme jadis, le soir, à la veillée.
À savourer et à partager sans nostalgie.

Murielle Hublet

WaWa Théâtre
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