Myriam Leroy rêvait d’être chanteuse (People BW)

Quand on réussit, on change souvent le cercle de ses amis proches. Myriam Leroy native d’Ottignies n’a pas changé. C’est suffisamment rare pour être souligné. Allez hop. Une gommette. On a cherché ses défauts. Une enquête minutieuse et relativement improductive.



Quand on réussit, on change souvent le cercle de ses amis proches. Myriam Leroy native d’Ottignies n’a pas changé. C’est suffisamment rare pour être souligné. Allez hop. Une gommette. On a cherché ses défauts. Une enquête minutieuse et relativement improductive.


Après avoir grandi dans le ‘Béwé’ en fréquentant le Christ Roi (l’école évidemment pas l’autre) trop strict pour elle dont elle garde juste le souvenir d’une soupe de langues avec un amoureux transi. Elle préfère la Providence de Wavre : ‘C’est plus proche de la vie. De la véritable vie’ déclare souriante Myriam.


Bien que déjà « fouteuse de merde » (selon ses propres termes), elle travaille entre autre à Walibi. Job de student qu’elle a détesté, elle fréquente Louvain-la-Neuve pour faire la communication. Elle y est encore chargée de conférence dans le travail d’écriture et dans les enjeux de l’information.


Elle fréquente beaucoup les cercles du Cesec mais aussi La Métisse en bord du lac de Genval. ‘J’ai eu ma période skate avec un look de mec et des relations avec des bad boys. Si. Si. Cela existe dans le Brabant Wallon. Notre aire de jeux, c’était le terrain de basket d’Ottignies’ souligne la charmante journaliste chroniqueuse.


Elle commence comme pigiste pour Vers l’Avenir avec un premier article ‘Une cabane dans le cœur’ sur une école dévolue aux moins valides. Ses amis se moquent encore de cette première « casserole ». Ensuite, elle fait la nuit chez Bel Rtl. Comme elle déteste conduire car elle s’évanouit de temps en temps. Les trajets représentent une aventure humaine qu’elle craint. Sa phobie, c’est de tomber dans les pommes. Donc par peur de perdre connaissance, elle perd connaissance. Logique. 

Sa carrière rebondit sur Pure FM. Travaillant pour Focus Vif, elle propose ses services comme chroniqueuse radio. Chez Pure FM, ils adorent. Elle y connaît donc un ascenseur médiatique étonnant.

Un 
jour alors qu’elle est en vacances près de Bordeaux, elle reçoit un message via Twitter de Canal+. En remontant de vacances, elle fait un stop chez Canal en tongs et en short. Un ‘give me five’ suffit pour que son avenir passe régulièrement par Paris. Sans trop bien savoir quoi mais une belge, cela le fait toujours sur antenne.
 
Elle intègre la Nouvelle Edition. Elle fait partie des chroniqueuses. Elle envoie du pâté avec un franc parler belgo belge. Un jour, elle aligne Dieudonné qui lui lance une fatwa médiatique dont tout le monde parle encore. Elle y fait face avec dignité. ‘J’avais choisi de me retirer de tous les réseaux sociaux. Comme cela correspondait, tout le monde a cru que les menaces de Dieudonné y étaient liées. Que nenni’ souligne-t-elle toute souriante.

Celle que l’on imagine fréquenter tous les endroits Bobo à la mode fait le contraire des attentes. Elle continue à voir ses amis d’humanité. Elle vit simple- ment. ‘Je passe la moitié de la journée en pyjama pour écrire mes chroniques sur la Première et pour Focus Vif. J’ai plein de projets de théâtre et je suis ravi du succès d’estime de mes deux bouquins’ sourit Myriam. ‘Les Bobos’ et ‘Myriam Leroy n’aime pas’ restent disponibles dans toutes les bonnes librairies. 
 

La fille d’un cheminot en a profité pour prendre le train en première. « C’était notre luxe à nous quand nous étions jeunes avec ma sœur » déclare Myriam. ‘J’adore partir en vacances dans des endroits calmes. Loin de tout stress. Sans connexion.

Coupée du reste du monde. La Grèce est un de mes pays de prédilection. Le sud-ouest français me plaît beaucoup aussi’ enchaîne la chroniqueuse. Elle travaille sur un projet de pièce de théâtre. Elle adore l’énergie de gens simples accessibles de la bande du Théâtre de la Toison d’Or.

 
A sa rencontre, on se dit que fatalement, c’est la femme d’enfer. C’est la femme de votre vie. Il faut quand même savoir qu’elle a été amoureuse jeune de Justin Timberlake, qu’elle adorait la Petite Sirène de Walt Disney et pire encore qu’elle aime le cinéma des frères Dardenne.

Mais ce qui marque le plus lors d’une rencontre et outre son indéniable charme, c’est son humilité. De la Belgattitude en fait comme ceux qu’elle fréquente dans les couloirs de Canal +.
 
Myriam Leroy veut changer le monde. Elle y croit. Elle trouve Reynders et Di Rupo à la fois compétent pour le premier et proche de la mythologie grecque pour Elio.
 
Et puis, on a échappé au pire, elle voulait être chanteuse. Surtout ne change rien Myriam. Tu es parfaite. 


Vous voulez voir Myriam Leroy dans son émission ? Allez sur http://www.canalplus.fr et recherchez « La Nouvelle Edition » 

Vous voulez lire Myriam Leroy ? Procurez vous son bouquin : Les Bobos, La révolution sans effort chez « Renaissance du Livre » 

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