Emmanuel Schmitt relève le défi Dumas, et ses "Trois mousquetaires".
Deux ans après l'énorme succès du Bossu, Eric Emmanuel Schmitt revient dans les ruines de Villers-la-Ville et revisite le texte le plus célèbre d'Alexandre Dumas, "Les Trois mousquetaires".
Une adaptation qui met Milady de Winter, la voleuse des ferrets de diamant, au centre d'une intrigue de
cap et d'épée. Une femme aussi belle que dangereuse, incarnée par la comédienne Natacha Amal, célèbre pour son rôle de procureur dans "Femme de Loi" sur TF1.
L'auteur souhaitait raconter l'histoire de Porthos, Athos et Aramis avec un angle nouveau: c'est-à-dire à partir du personnage de Milady. Dans le roman d'Alexandre Dumas, Milady se nomme tour à tour Charlotte Backson, Jeanne de Breuil, puis Milady de Winter.
Eric-Emmanuel Schmitt a joué sur la complexité de Milady devenu agent secret de Richelieu. Religieuse, espionne, criminelle, marquée au fer rouge, la diabolique Milady est-elle finalement un bourreau ou une victime ? Là est toute la question !
Du grandiose au coeur des ruines.
Cela fait 25 ans que les spectacles théâtraux d'été à Villers-la-Ville sont devenus des rendez-vous marquants (grâce à DEL Diffusion qui produit ces spectacles depuis 1987) en ayant déjà attiré plus de 440.000 spectateurs dans les ruines!
Cette année encore, le public sera époustouflé par la grandeur de ce théâtre en plein air. Comme en 2008 pour le Bossu, le public assistera à de nombreuses scènes de combats d'épée dans une ambiance sensationnelle! La scénographie signée Patrick De Longrée met l'accent sur un décor entièrement laqué noir, ce qui nécessite un important travail sur les lumières. Les acteurs quant à eux sont éclairés au projecteur poursuite.
Intrigante et sulfureuse Milady
Milady entraînera les spectateurs dans un tourbillon d¹actions, de sentiments rocambolesques et d¹imagerie épique. Le public va tenter de comprendre pourquoi cette femme accepte les missions que lui confie Richelieu alors qu¹elle est belle, veuve, riche et libre.
Pourquoi se montre t'elle aussi dure, froide, calculatrice ? A-t-elle vraiment tué son mari, Milord de Winter ? Feint-elle d¹aimer d¹Artagnan dont elle devient la maîtresse ou se donne-t-elle pleinement à lui ? De quelle blessure veut-elle se venger ? Pour le savoir...Milady, l'envoûtante vous donne rendez vous du 14 juillet au 7 août à l'Abbaye de Villers-la-Ville.
MILADY
PROLONGATIONS ! VOIR SITE WEB www.milady2010.be
Abbaye de Villers-la-Ville
A 21 heures
Prix : 33 euros (28 euros étudiants de moins de 26 ans)
Réservations via le site web :
www.milady2010.be
Contact : 070/ 224 304
Deux ans après l'énorme succès du Bossu, Eric Emmanuel Schmitt revient dans les ruines de Villers-la-Ville et revisite le texte le plus célèbre d'Alexandre Dumas, "Les Trois mousquetaires".
Une adaptation qui met Milady de Winter, la voleuse des ferrets de diamant, au centre d'une intrigue de
cap et d'épée. Une femme aussi belle que dangereuse, incarnée par la comédienne Natacha Amal, célèbre pour son rôle de procureur dans "Femme de Loi" sur TF1.
L'auteur souhaitait raconter l'histoire de Porthos, Athos et Aramis avec un angle nouveau: c'est-à-dire à partir du personnage de Milady. Dans le roman d'Alexandre Dumas, Milady se nomme tour à tour Charlotte Backson, Jeanne de Breuil, puis Milady de Winter.
Eric-Emmanuel Schmitt a joué sur la complexité de Milady devenu agent secret de Richelieu. Religieuse, espionne, criminelle, marquée au fer rouge, la diabolique Milady est-elle finalement un bourreau ou une victime ? Là est toute la question !
Du grandiose au coeur des ruines.
Cela fait 25 ans que les spectacles théâtraux d'été à Villers-la-Ville sont devenus des rendez-vous marquants (grâce à DEL Diffusion qui produit ces spectacles depuis 1987) en ayant déjà attiré plus de 440.000 spectateurs dans les ruines!
Cette année encore, le public sera époustouflé par la grandeur de ce théâtre en plein air. Comme en 2008 pour le Bossu, le public assistera à de nombreuses scènes de combats d'épée dans une ambiance sensationnelle! La scénographie signée Patrick De Longrée met l'accent sur un décor entièrement laqué noir, ce qui nécessite un important travail sur les lumières. Les acteurs quant à eux sont éclairés au projecteur poursuite.
Intrigante et sulfureuse Milady
Milady entraînera les spectateurs dans un tourbillon d¹actions, de sentiments rocambolesques et d¹imagerie épique. Le public va tenter de comprendre pourquoi cette femme accepte les missions que lui confie Richelieu alors qu¹elle est belle, veuve, riche et libre.
Pourquoi se montre t'elle aussi dure, froide, calculatrice ? A-t-elle vraiment tué son mari, Milord de Winter ? Feint-elle d¹aimer d¹Artagnan dont elle devient la maîtresse ou se donne-t-elle pleinement à lui ? De quelle blessure veut-elle se venger ? Pour le savoir...Milady, l'envoûtante vous donne rendez vous du 14 juillet au 7 août à l'Abbaye de Villers-la-Ville.
MILADY
PROLONGATIONS ! VOIR SITE WEB www.milady2010.be
Abbaye de Villers-la-Ville
A 21 heures
Prix : 33 euros (28 euros étudiants de moins de 26 ans)
Réservations via le site web :
www.milady2010.be
Contact : 070/ 224 304
Rencontre avec Natacha Amal
Fin juin. 29 degrés à l'ombre. Début de soirée sur la Chaussée de Waterloo à
Bruxelles. Entre deux répétitions, Natacha Amal sirote un petit blanc sur la
terrasse et grignote un sandwich (sans moutarde de Dijon, à son grand
regret). Accompagnée de son fidèle compagnon à 4 pattes, elle s'installe à
mes côtés, le temps d'une papote...
Wav.C: Le rythme des répétitions est terriblement soutenu, n'est-ce pas trop
difficile à gérer ?
N.A: C'est rock and roll en effet. Il faut que je sois vraiment prête et
donc je travaille de jour comme de nuit ! Un rôle comme celui de Milady, qui
a une telle dimension, qui en plus fait appel pour une bonne partie du
public et à une mémoire collective, n'est pas chose aisée. Car tout le monde
a déjà plus ou moins vu un film sur "Les Trois Mousquetaires" ou a lu le
livre d'Alexandre Dumas. C'est une vraie gageure pour une comédienne
d'interpréter un rôle aussi fantastique et en même temps, c'est paniquant
car on ne peut trahir le fantasme des gens, l'idée qu'ils s'en font. Milady,
on n¹arrive pas à savoir si c'est totalement la pire des garces ou la femme
fatale, ou bien quelqu'un d'extrêmement mystérieux, qui a des failles, des
souffrances. C'est un mélange de tout ça en fait. Et pour rendre ce côté
glamour, sexy, il faut vraiment travailler à fond sur les nuances et la
subtilité. Il y a une véritable contradiction de sentiments et d'émotions
dans ce personnage.
Wav.C: Parmi les tonnes de scénarios que vous recevez, tant pour le théâtre
que la télé, pourquoi celui là en particulier, vous a t'il flatté ?
N.A: C'est vrai que, parfois, j'y vais un peu comme un "âne qui recule". Je
me dis "si ce scénario est mauvais, je vais encore perdre deux heures"...
Mais au moment où j'ai entendu le nom d'Eric Emmanuel Schmit, que j'admire
profondément et qui m'a beaucoup ému notamment avec son roman "Oscar et la
Dame Rose", je me suis dit: "Mon Dieu là, il faut que je lise" ! Et puis je
vois Milady...j'étais curieuse, car j'ai adoré le roman d'Alexandre Dumas et
j'ai vu 3 longs métrages différents sur "Les Trois Mousquetaires". Il y a
une espèce de configuration de projet qui m'a séduite: les gens qui en
faisaient partie, le talent de chacun d'eux, l'ambition du producteur
Patrick de Longrée qui a l'habitude de porter des spectacles chers sur ses
épaules !
Wav.C: En France, un spectacle d'une telle envergure ne pourrait être
réalisé ?
N.A: Disons que les producteurs n'en veulent pas car ca leur coûte trop
cher. Ils refusent donc de les produire, même avec des stars à l'affiche. Je
me suis dit "Quand aurais-je encore cette occasion d'ici la fin de ma
carrière de faire un truc pareil ?" C'est une vraie question, un vrai sujet.
Alors, j'ai foncé.
Fin juin. 29 degrés à l'ombre. Début de soirée sur la Chaussée de Waterloo à
Bruxelles. Entre deux répétitions, Natacha Amal sirote un petit blanc sur la
terrasse et grignote un sandwich (sans moutarde de Dijon, à son grand
regret). Accompagnée de son fidèle compagnon à 4 pattes, elle s'installe à
mes côtés, le temps d'une papote...
Wav.C: Le rythme des répétitions est terriblement soutenu, n'est-ce pas trop
difficile à gérer ?
N.A: C'est rock and roll en effet. Il faut que je sois vraiment prête et
donc je travaille de jour comme de nuit ! Un rôle comme celui de Milady, qui
a une telle dimension, qui en plus fait appel pour une bonne partie du
public et à une mémoire collective, n'est pas chose aisée. Car tout le monde
a déjà plus ou moins vu un film sur "Les Trois Mousquetaires" ou a lu le
livre d'Alexandre Dumas. C'est une vraie gageure pour une comédienne
d'interpréter un rôle aussi fantastique et en même temps, c'est paniquant
car on ne peut trahir le fantasme des gens, l'idée qu'ils s'en font. Milady,
on n¹arrive pas à savoir si c'est totalement la pire des garces ou la femme
fatale, ou bien quelqu'un d'extrêmement mystérieux, qui a des failles, des
souffrances. C'est un mélange de tout ça en fait. Et pour rendre ce côté
glamour, sexy, il faut vraiment travailler à fond sur les nuances et la
subtilité. Il y a une véritable contradiction de sentiments et d'émotions
dans ce personnage.
Wav.C: Parmi les tonnes de scénarios que vous recevez, tant pour le théâtre
que la télé, pourquoi celui là en particulier, vous a t'il flatté ?
N.A: C'est vrai que, parfois, j'y vais un peu comme un "âne qui recule". Je
me dis "si ce scénario est mauvais, je vais encore perdre deux heures"...
Mais au moment où j'ai entendu le nom d'Eric Emmanuel Schmit, que j'admire
profondément et qui m'a beaucoup ému notamment avec son roman "Oscar et la
Dame Rose", je me suis dit: "Mon Dieu là, il faut que je lise" ! Et puis je
vois Milady...j'étais curieuse, car j'ai adoré le roman d'Alexandre Dumas et
j'ai vu 3 longs métrages différents sur "Les Trois Mousquetaires". Il y a
une espèce de configuration de projet qui m'a séduite: les gens qui en
faisaient partie, le talent de chacun d'eux, l'ambition du producteur
Patrick de Longrée qui a l'habitude de porter des spectacles chers sur ses
épaules !
Wav.C: En France, un spectacle d'une telle envergure ne pourrait être
réalisé ?
N.A: Disons que les producteurs n'en veulent pas car ca leur coûte trop
cher. Ils refusent donc de les produire, même avec des stars à l'affiche. Je
me suis dit "Quand aurais-je encore cette occasion d'ici la fin de ma
carrière de faire un truc pareil ?" C'est une vraie question, un vrai sujet.
Alors, j'ai foncé.
Wav.C: Jouer en plein air, dans un cadre somptueux tel que l'Abbaye de Villers-la-Ville, est-ce aussi un stimulant ?
N.A: J'ai eu l'occasion de voir plusieurs spectacles à l'Abbaye de Villers la Ville, mais cela remonte à pas mal d'années...15 ans environ. J'ai joué en plein air à Avignon, et ce fut très laborieux. Le mistral soufflait, on était dans une vraie carrière de calcaire et c'était difficile, pour les cordes vocales notamment.
Et puis j'ai joué en extérieur en Italie, dans des arènes. C'est une vraie contrainte de jouer en plein air, même quand il fait beau et chaud, qu'il n'y a pas de vent, ce n'est pas pareil que dans un
théâtre. Là, c'est du vrai spectacle, exigeant, dur. Il faut assurer, il faut être un vrai comédien de théâtre.
Wav.C: Attendiez-vous un tel rôle depuis longtemps ?
N.A: Oui, je l'attendais. C'est une rencontre inespérée. En arrêtant prématurément la pièce "Panique au ministère" au Théâtre de la Porte Saint Martin à Paris (ndlr: Natacha Amal y jouait la fille d'Amanda Lear), j'aspirais à jouer quelque chose de pur, de difficile. Je me suis rendue compte que je n'avais aucune satisfaction à jouer quelque chose de facile.
C'est affreux de dire ca, mais ce n'est pas du tout de la prétention. La réalité, c'est qu'il y a des petites pièces légères, qui sont super agréables, qui apportent beaucoup de plaisir au comédien et un chouette moment d'évasion au public. Et puis, il y a les grands spectacles, les grands personnages, les grands auteurs.
Wav.C: La logique voudrait que vous partiez en tournée avec "Milady" après votre prestation à Villers-la-Ville, l'envie y est-elle?
N.A: Non seulement ca, mais après la Belgique, j'aimerais vraiment transporter ce spectacle en France et même en Suisse !
Wav.C: Vous dites avoir pris un plaisir immense en essayant les splendides costumes du spectacle...
N.A: Oui, telle une petite fille, j'ai éprouvé un réel plaisir à essayer de tels costumes ! Ceux réalisés par Thierry Bosquet en l¹occurrence, un homme de talent avec lequel j'avais travaillé quand j'étais débutante, à Bruxelles, au Théâtre du Parc.
Wav.C: Que peut-on vous souhaiter pour la suite Natacha ?
N.A: La seule chose que je me souhaite, c'est vraiment que les gens sortent de ce spectacle en ayant eu du suspense, du rire, de l'émotion. En ayant la tête pleine d'étoiles et qu'ils fassent de beaux rêves après ; de beaux rêves d'aventures et d'histoires incroyables.
Wav.C: Avez-vous le trac, là ?
N.A: Totalement. Je suis absolument rongée par le trac actuellement et d'ailleurs je vois l'heure tourner parce qu'il faut que j'aille travailler (rires) !
N.A: J'ai eu l'occasion de voir plusieurs spectacles à l'Abbaye de Villers la Ville, mais cela remonte à pas mal d'années...15 ans environ. J'ai joué en plein air à Avignon, et ce fut très laborieux. Le mistral soufflait, on était dans une vraie carrière de calcaire et c'était difficile, pour les cordes vocales notamment.
Et puis j'ai joué en extérieur en Italie, dans des arènes. C'est une vraie contrainte de jouer en plein air, même quand il fait beau et chaud, qu'il n'y a pas de vent, ce n'est pas pareil que dans un
théâtre. Là, c'est du vrai spectacle, exigeant, dur. Il faut assurer, il faut être un vrai comédien de théâtre.
Wav.C: Attendiez-vous un tel rôle depuis longtemps ?
N.A: Oui, je l'attendais. C'est une rencontre inespérée. En arrêtant prématurément la pièce "Panique au ministère" au Théâtre de la Porte Saint Martin à Paris (ndlr: Natacha Amal y jouait la fille d'Amanda Lear), j'aspirais à jouer quelque chose de pur, de difficile. Je me suis rendue compte que je n'avais aucune satisfaction à jouer quelque chose de facile.
C'est affreux de dire ca, mais ce n'est pas du tout de la prétention. La réalité, c'est qu'il y a des petites pièces légères, qui sont super agréables, qui apportent beaucoup de plaisir au comédien et un chouette moment d'évasion au public. Et puis, il y a les grands spectacles, les grands personnages, les grands auteurs.
Wav.C: La logique voudrait que vous partiez en tournée avec "Milady" après votre prestation à Villers-la-Ville, l'envie y est-elle?
N.A: Non seulement ca, mais après la Belgique, j'aimerais vraiment transporter ce spectacle en France et même en Suisse !
Wav.C: Vous dites avoir pris un plaisir immense en essayant les splendides costumes du spectacle...
N.A: Oui, telle une petite fille, j'ai éprouvé un réel plaisir à essayer de tels costumes ! Ceux réalisés par Thierry Bosquet en l¹occurrence, un homme de talent avec lequel j'avais travaillé quand j'étais débutante, à Bruxelles, au Théâtre du Parc.
Wav.C: Que peut-on vous souhaiter pour la suite Natacha ?
N.A: La seule chose que je me souhaite, c'est vraiment que les gens sortent de ce spectacle en ayant eu du suspense, du rire, de l'émotion. En ayant la tête pleine d'étoiles et qu'ils fassent de beaux rêves après ; de beaux rêves d'aventures et d'histoires incroyables.
Wav.C: Avez-vous le trac, là ?
N.A: Totalement. Je suis absolument rongée par le trac actuellement et d'ailleurs je vois l'heure tourner parce qu'il faut que j'aille travailler (rires) !