Le cortège, accompagné d’une fanfare, partira de la cour de l’école (rue du Collège, 2 - 1348 Louvain-la-Neuve), défilera dans la ville (itinéraire en annexe) avec, sur la Place de l’Université, un rondeau, la lecture de la légende et sa reconstitution par les élèves de 2ème maternelle et 4ème primaire.
Enfin, la jument sera brûlée dans la cour de l’école.
Enfin, la jument sera brûlée dans la cour de l’école.
Le Blan T’chfau – La légende
Une jeune fille pauvre de la vallée de la Malaise avait demandé à une vieille dame aux pouvoirs magiques de la métamorphoser en magnifique jument blanche.
Elle espérait ainsi attirer l'attention et le regard du fils de la très prospère ferme de Lauzelle, grand amateur de chevaux dont elle était éperdument amoureuse. Elle s'élançait au grand galop dans les champs du plateau de Lauzelle, s'arrêtait brutalement la tête haute, scrutait en direction de la ferme et repartait au petit trop, déçue de n'avoir pu capter l'attention de l'homme de sa vie.
Elle fut finalement repérée par... Napoléon.
Ce dernier la fit capturer, en fit sa monture et prit la route de Waterloo. La bataille fut terrible et les anglais infligèrent à Napoléon une mémorable défaite. Après la déroute des armées Napoléoniennes, elle s'enfuit et revint rôder aux alentours de la ferme de Lauzelle. Yvon était cantonnier dans la vallée de la Malaise. Travailleur et bon vivant, il connaissait tous les voyageurs empruntant les routes du Brabant.
Pacifique dans l'âme, c'est bien malgré lui qu'il fut embrigadé dans le régiment des Grognards de Napoléon. Il assista impuissant à la défait de son armée. Il reprit la direction de son village dès la fin des combats gardant en souvenir son épée et ... un bien bizarre chapeau terminé en pointe sur les côtés. On aurait dit des cornes. Un soir, entre chien et loup, au détour d'un chemin creux, il se trouva nez à nez avec un fantôme blanc qui lui fit très peur.
On n'entendit plus jamais parler d'elle et pourtant, les soirs d'hiver et de tempête, sur le plateau de Lauzelle, résonnent encore les longues plaintes de ses amours déçues. Une petite chapelle située près de la ferme de Lauzelle rappelle encore aujourd'hui l'histoire émouvant du « Blan t'chfau ».
Chaque année, les enfants néo-louvanistes perpétuent cette tradition lors du Carnaval du Biéreau : les petites filles se déguisent en blan t'chfau et les garçons en grognards de Napoléon.
Une jeune fille pauvre de la vallée de la Malaise avait demandé à une vieille dame aux pouvoirs magiques de la métamorphoser en magnifique jument blanche.
Elle espérait ainsi attirer l'attention et le regard du fils de la très prospère ferme de Lauzelle, grand amateur de chevaux dont elle était éperdument amoureuse. Elle s'élançait au grand galop dans les champs du plateau de Lauzelle, s'arrêtait brutalement la tête haute, scrutait en direction de la ferme et repartait au petit trop, déçue de n'avoir pu capter l'attention de l'homme de sa vie.
Elle fut finalement repérée par... Napoléon.
Ce dernier la fit capturer, en fit sa monture et prit la route de Waterloo. La bataille fut terrible et les anglais infligèrent à Napoléon une mémorable défaite. Après la déroute des armées Napoléoniennes, elle s'enfuit et revint rôder aux alentours de la ferme de Lauzelle. Yvon était cantonnier dans la vallée de la Malaise. Travailleur et bon vivant, il connaissait tous les voyageurs empruntant les routes du Brabant.
Pacifique dans l'âme, c'est bien malgré lui qu'il fut embrigadé dans le régiment des Grognards de Napoléon. Il assista impuissant à la défait de son armée. Il reprit la direction de son village dès la fin des combats gardant en souvenir son épée et ... un bien bizarre chapeau terminé en pointe sur les côtés. On aurait dit des cornes. Un soir, entre chien et loup, au détour d'un chemin creux, il se trouva nez à nez avec un fantôme blanc qui lui fit très peur.
Pour se défendre, par réflexe, il leva son épée et blessa ... la jument blanche qui reprit aussitôt sa forme originelle de jeune fille.
On n'entendit plus jamais parler d'elle et pourtant, les soirs d'hiver et de tempête, sur le plateau de Lauzelle, résonnent encore les longues plaintes de ses amours déçues. Une petite chapelle située près de la ferme de Lauzelle rappelle encore aujourd'hui l'histoire émouvant du « Blan t'chfau ».
Chaque année, les enfants néo-louvanistes perpétuent cette tradition lors du Carnaval du Biéreau : les petites filles se déguisent en blan t'chfau et les garçons en grognards de Napoléon.
Les paroles de la chanson
Une fille venue de la vallée
Voulant l'attention d'un fermier
En jument blanche fut transformée
Mais il ne l'a point admirée
Refrain : Au Biéreau, on fête le Blan t'chfau
Tous les grognards sont des héros
Napoléon prit la jument
A la guerre ils y sont allés
Il perdit tout amèrement
Elle revint chercher son aimé
Refrain
Un cantonnier s'appelait Yvon
Devint soldat d'Napoléon
Mais la bataille il l'a ratée
Il n'en garda qu'une belle épée
Refrain
Un soir une chose blanche il trouva
Terrorisé il la blessa
On n'entendit plus parler d'elle
On s'en souvient à la chapelle
Refrain