Lancement de la campagne « Bob. 100% sobre. »





Ces 10 dernières années, le nombre d’accidents impliquant un conducteur sous l’influence de l’alcool a baissé de 20%. Malgré tout, il y a encore eu, en 2018, plus de 4000 accidents avec tués ou blessés impliquant un conducteur sous l’influence de l’alcool.


Soit en moyenne 1 accident toutes les deux heures environ.


Il demeure donc indispensable de convaincre chaque conducteur de ne pas boire d’alcool avant de reprendre le volant. Le slogan de la nouvelle campagne BOB se veut univoque : « Bob. 100 % sobre. »






 
Problème de l’alcool au volant

Chaque jour, 11 accidents impliquent un conducteur sous l’influence de l’alcool

Au cours des 10 dernières années, le nombre d’accidents impliquant un conducteur sous l’emprise de l’alcool a chuté de 20%, selon une analyse de l’institut Vias. En dépit de cela, on a encore déploré en 2018 plus de 4000 accidents avec tués ou blessés impliquant un conducteur sous l’influence de l’alcool, soit en moyenne 1 accident toutes les deux heures environ. Ces accidents ont fait plus de 5200 victimes.
 

La consommation d’alcool a plusieurs effets négatifs sur comportement au volant : les inhibitions s’effacent, la concentration s’affaiblit, la vitesse de réaction diminue, les conducteurs ont tendance à zigzaguer, leur vitesse est instable et une certaine forme de somnolence peut survenir. Toutefois, les conducteurs qui ont bu pensent souvent qu’ils sont encore capables de conduire, ce qui est dû à un excès de confiance induit par l’alcool.
 

Risque d’accident jusqu’à 200 fois plus élevé
Autre constat interpellant : quand les conducteurs prennent le volant sous l’influence de l’alcool, ils ont généralement beaucoup bu, ce qui a évidemment des conséquences sur la sécurité routière puisque le risque d’accident augmente proportionnellement à la consommation d’alcool. Ce risque croît même si l’on ne boit que quelques verres, mais on constate que les conducteurs qui prennent le volant sous l’influence de l’alcool dépassent souvent largement la limite imposée. Ainsi, 4 conducteurs sur 10 impliqués dans un accident ont une alcoolémie de plus de 1,8 ‰, soit 3,5 fois la limite autorisée.
 

Les conducteurs présentant un tel taux d’alcool courent jusqu’à 200 fois plus de risques de laisser la vie sur les routes ou de tuer quelqu’un que des conducteurs sobres. C’est dû, d’une part, à l’augmentation du risque d’accident et, d’autre part, à la nature plus grave des lésions. En effet, les automobilistes sous l’emprise de l’alcool roulent plus souvent en excès de vitesse et bouclent moins souvent leur ceinture de sécurité, par exemple.
 

Bob fidèle au poste depuis près d’un quart de siècle
Depuis près d’un quart de siècle maintenant, Bob symbolise dans notre pays la lutte contre l’alcool au volant. Plus que jamais, ces campagnes restent indispensables pour augmenter la désapprobation sociale envers les conducteurs qui prennent le volant en ayant bu.
 
Ainsi, dans bon nombre de pays, notamment les pays nordiques, le fait de ne pas combiner boire et conduire est un « code culturel » et il existe une forte pression sociale contre la conduite sous l’influence de l’alcool.
 



En Belgique, ce n’est pas encore assez le cas, comme en atteste une enquête européenne. En présence d’une personne qui va prendre la route et qui a trop bu, 1 Belge sur 4 (24%) ne lui dit rien. C’est le pourcentage le plus élevé d’Europe et c’est beaucoup plus que la moyenne européenne (16%). Bref, il y a encore beaucoup de travail pour faire évoluer les mentalités et faire en sorte que les conducteurs soient 100% sobres.



 
Nouvelle campagne : « Bob. 100% sobre. »


A l’occasion de la campagne hivernale « Bob. 100% sobre. », le VSV (Vlaamse Stichting Verkeerskunde), Bruxelles Mobilité, l’AWSR (Agence wallonne pour la Sécurité routière), Assuralia (l’union professionnelle des entreprises d’assurances), les Brasseurs Belges et l’institut Vias insistent sur le fait qu’un vrai Bob ne boit pas du tout d’alcool.
 

Bob. 100% sobre.
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