Mais qui est donc Nicolas Dardenne ?
Fils d’agriculteur de Roux-Miroir, on peut dire que Nicolas a soulevé et envoyé quelques ballots dans la remorque de papa ! Et d’un simple coup d’index, à la Obélix, on vous le jure !
Par la suite, il a pris une toute autre voie et a quitté l’entreprise familiale pour se former au marketing à l’Ephec.
Il a lancé ses deux sociétés, D-Network et Pro-Unity.
De supporter à acteur
Ce supporter infatigable de notre équipe nationale s’achète un jour sur internet, un costume …d’Obélix. Et parce qu’il n’a peur de rien, ce grand garçon va voir les matches déguisés en mode « cartoon ».
Heureux père de famille de 36 ans, son âme d’adolescent en poche, il fait des apparitions remarquées dans les travées des stades, dès le Mundial au Brésil.
Mais c’est en Russie qu’il a marqué le coup.
On a vu que lui. Enfin presque. Et comme une vedette, il a accordé plus d’une trentaine d’interviews et reçu des messages en provenance de toute la Belgique. Et mieux que ça, tant du côté wallon que flamand.
Notre supporter n°1 était né.
« J’adore représenter le côté folie que nous avons nous les wallons. Quand je vois encore lors du retour des Diables sur la Grand Place, le nombre de selfies que j’ai fait avec des centaines de personnes, je suis rempli de bonheur. Je suis fier d’être belge mais aussi d’être wallon. » souligne le Number One.
« Obélix est peut-être considéré comme français mais je revendique la paternité belge de ce personnage truculent» déclare Obelgix Dardenne.
Son seul regret pour la Coupe du Monde en Russie, c’est que les supporters étaient davantage des VIP que des vrais afficionados. « La Russie faisait peur tant au niveau hooliganisme, homophobie et politique. La destination n’était pas super sexy et tout était finalement parfait » précise Nicolas Dardenne.
A la question de savoir si ce personnage quelque peu farfelu n’a pas d’incidence fâcheuse sur son business sérieux, il déclare tout de go :
« Mes partenaires, mes clients et mes collaborateurs sont super fiers de ce que je fais. C’est du loisir. J’ai même reçu de la Province du Brabant Wallon, des mains de Mathieu Michel himself, un maillot signé. Cela m’a fait extrêmement plaisir. La Belgique a cette particularité de savoir faire la part des choses ».
Notre mémoire collective se rappelle d’El Diablo, un personnage tout aussi surprenant déguisé en diable qui courrait aux côtés des cyclistes au Tour de France.
Cet allemand a disparu des écrans pour des raisons financières et une santé déficiente.
« Effectivement, ce personnage m’a inspiré. Je rêve que la fédération puisse m’intégrer dans le groupe des Diables Rouges. J’ai rencontré le président Gérard Linard dans un bar en Russie. Nous en avons un peu parlé. Ce serait cool. » ajoute Nicolas.
Aujourd’hui, le costume est rangé jusqu’au prochain Euro mais tout le monde a le sentiment que très rapidement, on devrait revoir notre Obelgix Dardenne revêtu de son habit de lumière au Palais royal ou à l’Union Belge de Football.
Qui sait ?
Vous voulez croiser Nicolas Obelgix ?
Il suffit d’aller manger « une frite » Chez Eric et Steph à Incourt ou prendre un pot au Pub à Jodoigne.
Notre bonhomme n’a pas la grosse tête, ne se prend pas au sérieux et reste fidèle à ses origines. Et quand on lui parle d’argent, il répond : « Quand on aime, on ne compte pas ».