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Initiative insolite à ITTRE ! Avant de mourir, je veux...

Vous les avez peut-être aperçus. Vous avez peut-être même écrit dessus.

Deux panneaux un peu curieux ont en effet fait leur apparition à Ittre au début de ce mois de septembre, l’un sur le petit contournement à Ittre, et l’autre sur le parking du centre de Virginal.

Avec dessus, cette petite phrase : «Avant de mourir, je veux...», ne demandant qu’à être complétée.



Initiative insolite à ITTRE ! Avant de mourir, je veux...
Inspiré par le projet de l’artiste Candy Chang aux Etats-Unis, le Centre Culturel d’Ittre s’est lancé dans ce projet un peu fou d’expression publique : mais que veulent donc faire les passants d’Ittre avant de mourir ?
Un pari un peu risqué pour le CLI, qui a décidé d’installer ces deux panneaux sans informations préalables aux citoyens. Et pourtant, après quelques jours à peine, les premières inscriptions ont commencé à fleurir sur les tableaux...
 
Avant de mourir, je veux sauter en parachute. Avant de mourir, je veux vivre.
Avant de mourir, je veux être un artiste. Avant de mourir, je veux faire le tour du monde.
Avant de mourir, je veux que tu m’aimes pour le meilleur et pour le pire.
Avant de mourir, je veux voir un ours au Yellowstone.
(exemples de phrases déjà inscrites)
 
Le but de ce projet était d’offrir un espace d’expression publique peu commun dans la commune. De l’art, de la réflexion et de la participation citoyenne, le Centre Culturel a trouvé dans ce projet un moyen plus qu’original de combiner différentes missions qui lui incombent. À travers ces phrases qui peuvent paraître anodines se reflètent en effet les aspirations des habitants de la commune. 

(photo prise par Trevor Coe à Savannah (Géorgie)
(photo prise par Trevor Coe à Savannah (Géorgie)
« Before I Die », c’est une idée qui a germé dans l’esprit de l’artiste Candy Chang après avoir perdu une personne qui lui était chère. Ça lui a permis de réfléchir à ce qui était réellement important pour elle, ce qu’on a tendance à oublier parfois, dans la routine de notre quotidien.
 
Ces tableaux d’expression publique, c’était donc son moyen à elle de savoir ce qui comptait pour les habitants de sa communauté.
 
Le premier mur « Before I Die » était né, sur une maison abandonnée, dans un quartier populaire de la Nouvelle-Orléans. Très vite, le phénomène s’est étendu, aux Etats-Unis, mais aussi en Chine, en Argentine, au Kazakhstan, en Thaïlande.
 
En tout, ce sont plus de 300 tableaux, dans 15 langues différentes et 50 pays qui ont vu le jour... pour arriver jusqu’Ittre en ce mois de septembre 2013.
 
Alors, n’hésitez plus, ne soyez pas timide ! Attrapez une craie, et laissez-vous aller. Tous les rêves sont permis. 

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