Foire du Verre – 5 & 6 Octobre 2013 – Centre Sportif de Lasne



Fidèle à elle-même, la Foire du Verre se déroulera pour la 23ème fois, le premier week-end d’octobre, au Centre Sportif de Lasne.

A l’origine, il y a un simple rassemblement destiné à ceux et celles à la recherche de la pièce manquante d’un service et à tout amateur de verreries anciennes et de cristaux : « histoire de rendre service et de partager quelques enthousiasmes verriers».

Aujourd’hui la Foire du Verre de Lasne est devenue un rendez-vous international pour les aficionados et les chineurs en tous genres. Les visiteurs viennent des 4 coins de la Belgique mais également de l’étranger pour prendre part à ce rendez-vous annuel où  pas moins de 420 mètres de tables seront  remplies de verres et de cristaux.

Ce seront des dizaines de milliers de pièces en Val St Lambert, St Louis, Vonêche, Baccarat, Chênée, Murano, Bohême, Zoude … qui seront présentées par plus de 70 spécialistes du verre ancien et du cristal venus de Belgique mais aussi de France, des Pays-Bas ou d’Allemagne.

C’est que, loin de tout mercantilisme, la Foire du Verre a su garder intactes les valeurs qui la composent. Ainsi, un chèque d'un montant de 3.000 euros sera remis, comme chaque année, le dimanche matin, aux Amis des Aveugles de Ghilin, pour le financement de l'achat et l'éducation d'un chien d'aveugle.

Rassemblement européen des passionnés de la verrerie
Centre Sportif de Lasne
Samedi 5 et Dimanche 6 Octobre 2013
10h00-18h00
Entrée: 6€ - gratuit moins de 16 ans

www.foireduverre.be

Invité d’honneur 2013    

L’escalier de Cristal présentera à la 23ème Foire du Verre de Lasne les 5 et 6 octobre 2013

 
Un verre de mariage de forme calice gravé décor de feuillage et de deux oiseaux. Sa provenance est Potsdam/Brandebourg et il date d’environ 1680-­‐90.
Sur un large pied, la coupe décorée de 9 lentilles taillées à la roue et polies se dresse sur un gros bouton.

Bien que souvent considéré comme « rustique », de par son poids et son épaisseur je trouve que ce type de verre a de la prestance, et je peux confirmer que son usage, certes non quotidien, est des plus agréable et que Bacchus se serait délecté d’un divin breuvage servi dans sa coupe.

Pour le plaisir, quelques verres à vin du Rhin, de provenance allemande ou hollandaise, des XVII° et XVIII° siècles, agrémenteront la présentation d’une coupe façon de Venise, à décor de mufles de lions et de mures située à Venise ou Anvers, de la moitié du XVI° siècle. Cet objet assez rare vue son ancienneté et la finesse de sa réalisation, pourra rejoindre une belle collection ou les vitrines d’un musée.

Le verre européen du XIX° siècle sera lui aussi représenté par quelques pièces viennoises de J. & L. Lobmeyer, quelques belles pièces d’Angleterre ou de France, provenant de Baccarat ou Saint Louis ainsi que de Bohème, un gobelet avec son étui en marocain, provenant de l’atelier de gravure parisien Barbier, vers 180-­‐1810, au Palais Royal...Révons...

J’oublierai les « pates de verre » souvent un peu tristes de la période 1900 pour vous présenter des pièces Art Déco de Charles Schneider de la période 1920-­‐30, qui sont à mes yeux tellement plus créatives et plus ludiques de part leurs couleurs joyeuses et gaies, certaines sont mêmes appelées Tango !
Tout un art les années folles, pour oublier les ravages de la guerre de 1914-­‐1918.

Le verre contemporain ne sera pas non plus oublié avec la présentation de sculptures et pièces uniques signées en verre de Murano, ainsi qu’une œuvre du grand verrier japonais Kyohei Fujita, datant d’environ 1980.
Assez peu représenté dans les collections européennes, ce grand verrier mort en 2004, a su conjuguer sa création avec la culture nipponne, en s’inspirant également du bouddhiste tout en s’exerçant et apprenant en Europe, chez les maîtres verriers de Murano.

Une grande exposition lui a été consacrée à Tokio en 1984, ainsi qu’a New-­‐York au Metroplitan Museum of art, en 2006.
J’aurai donc le plaisir de vous présenter de Monsieur Fujita une simple petite boite en verre avec son couvercle, (boite pour le thé) ? mais une pièce très représentative de son œuvre, objet plein de charme, qui pourrait passer pour insignifiant, mais si difficile d’un point de vue technique à réaliser ! J’aurai du mal à m’en séparer.

F. Pagand
 


Jean-François de Lavareille
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