Coaching scolaire En Brabant wallon. (Waterloo, Braine l'Alleud, Wauthier Braine, Lasne)
Mais qu’en est-t-il exactement ?
Pourquoi cet engouement ?
Et surtout qu’est-ce qu’un coach et qu’est-ce qu’un bon coach ?
Que peut-il pour vous. Ou que peut-elle ?
Parce que c’est une femme que nous avons rencontrée, une coach spécialisée dans l’accompagnement scolaire et l’orientation.
Françoise Jamin nous explique sa manière de travailler, les possibilités et les ressources que nous pouvons trouver en nous grâce au coaching.
Le terme coach est anglais, apparenté au mot français coche ou cocher, lesquels proviennent du hongrois Kocsis.
Le cocher est celui qui conduit des voyageurs d’un point à un autre.
Il a été utilisé dans les universités pour nommer le répétiteur, l’entraineur et il revient sous sa forme américaine, pas toujours facile à traduire. En général, on a à l’esprit l’idée d’accompagnement et de motivation mais c’est bien plus que cela.
Françoise Jamin, mariée et maman de trois grands enfants de 25, 22 et 14 ans, a créé et développé avec son mari, pendant plus de 15 ans, un bureau d’architecture et une société d’informatique graphique, combinant ainsi des aspects artistiques et technologiques.
Amenée à gérer des équipes d’hommes et de femmes, elle comprend que dans ce monde de business et de pouvoir, ce qui compte pour elle c’est de permettre aux autres de se développer dans leur vie professionnelle et de composer avec les personnalités de chacun.
Une remise en question s’est imposée naturellement.
« J’avais le sentiment d’avoir envie d’autre chose. Il ne faut pas confondre le fait de faire un métier parce qu’on a les compétences pour le faire et faire un métier parce qu’on l’aime » confie la coach.
« L’envie de m’occuper d’enfants est en moi depuis toujours et je suis convaincue que nous sommes sur terre pour une raison particulière. Je suis émerveillée par les enfants et les adolescents, émue devant leurs parents et la relation qui existe entre eux » ajoute-t-elle encore.
De là à entamer de nouvelles formations, il n’y avait qu’un pas et Françoise l’a franchi. PNL (Programmation neurolinguistique) et hypnose avec une pointure du coaching mental, coaching scolaire dans une école à Paris, car comme elle se plaît à le dire :
« je préfère accompagner les autres là où je suis allée. »
De formations en formations, Françoise Jamin donne un nouveau sens à sa vie professionnelle et tient à en faire bénéficier les autres.
En août 2018, elle s’est installée à Waterloo où elle développe son activité de coaching.
La coach peut aider tant les adultes que les ados et même les enfants, à regarder la réalité à travers un nouveau prisme. « Changer son regard sur la réalité plutôt que s’acharner à changer cette réalité » avance en toute bienveillance notre interlocutrice.
L’hypnose est un outil de travail intéressant mais attention aux amalgames malheureux !
On est loin de l’hypnose des shows et du sensationnel.
On est tous très souvent en état d’hypnose sans le savoir, une hypnose naturelle qui fait resurgir des émotions ou une « hypnose conversationnelle » tout en douceur, qui nous connecte à notre inconscient.
Un autre outil à la disposition du coach est le langage non verbal. Il y a des signaux à décoder pour arriver à l’émotion. Inutile de lister toutes les formations et la toolbox de Françoise, vous en saurez plus en visitant son site, www.imajn.eu
Avant de pousser la porte de son cabinet, il y a une situation qui pose question, voire qui inquiète, en général les parents, parfois les professeurs. Ce sont souvent les résultats insatisfaisants qui font réagir. C’est avec vous, parents, que se fera le premier contact, par téléphone ou par mail. Vous fournissez des informations, Françoise vous interroge sur votre ressenti et vous propose une courte entrevue, avec votre enfant, ou non.
« Je me positionne toujours du côté de l’enfant » souligne-t-elle.
Evidemment, le travail n’est pas le même avec des enfants du primaire ou avec des adolescents. Avec les petits, on est plus dans l’apprentissage, en recherche d’une méthode.
On leur montre qu’on peut apprendre en s’amusant et on utilise la Brain Gym ou des mouvements pour les aider à développer leur concentration et leur capacité à étudier. Il ne s’agit pas du tout d’un soutien scolaire où il y a lieu d’aborder les cours et la matière.
Le coaching proprement dit, on le pratique avec des jeunes lycéens, dès la 1ème année.
« Avec un jeune obligé d’apprendre une langue qu’il n’aime pas et pour laquelle il est en échec, je vais d’abord essayer de comprendre pourquoi c’est important pour ses parents et je vais l’accompagner pour qu’il trouve lui-même ce qu’il peut en faire, qu’il imagine sa vie plus tard avec cette langue et qu’il puisse faire des liens avec une langue qu’il aime » explique Françoise Jamin.
C’est à l’adolescent de trouver des réponses. La coach n’apporte pas de solutions toute faites à son client, jeune ou moins jeune, elles viendront de lui.
Pour l’accompagner, elle aborde des choses auxquelles il ne pense peut-être pas et l’amène dans des zones moins habituelles. Elle le place dans des situations qui le responsabilisent.
Pour l’aider, elle aura aussi recours à des situations qui lui ont fait du bien et qui ont été positives. Elle va ainsi piocher dans son histoire ce qui a été bon et ne passera que peu de temps sur les événements négatifs.
« Je ne porte jamais de jugement, ni vis-à-vis des parents, ni vis-à-vis des enfants, ni vis-à-vis de l’école. Il y a une sorte de secret professionnel, sauf si l’enfant est en danger ou si l’ado est demandeur. Je demande aussi aux parents de les laisser raconter spontanément, sans les questionner » explique Françoise Jamin.
Il est à noter que si vous soupçonnez un problème chez votre enfant ou votre adolescent, il faut réagir rapidement et ne pas attendre la fin de l’année scolaire.
Soulignons encore que Françoise Jamin accompagne aussi les adultes en recherche d’orientation et de réorientation et qu’il n’y a pas de limite d’âge dans cette quête.
Que vous deviez vous inscrire à l’unif, reprendre le travail après quelques années à la maison avec vos enfants ou que vous souhaitiez changer d’univers après 20 ans de bons et loyaux services, un regard extérieur et professionnel est intéressant et permet de transformer des besoins et des questionnements en objectif réalisable.
Alors, cap ou pas cap ?
En pratique.
Pour la première séance, il n’y a pas de temps défini, de manière à aller jusqu’à l’émergence des émotions. Ensuite, ce sera des rendez-vous de plus ou moins une heure.
Il semble assez évident que le nombre de séances soit difficile à préciser au préalable, chaque cas est différent et divers critères peuvent faire varier les progrès. L’engagement se fait avec le jeune et il sera différent pour chacun.
On ne parle pas en termes de résultat mais plutôt en termes d’évolution ou de transformation. Le but est d’amener l’enfant à devenir autonome et à se réaliser.
La fréquence idéale est d’une séance tous les quinze jours, en sachant qu’entre les deux, le contact est maintenu, par sms, messenger ou téléphone, les mails étant moins utilisés par les jeunes. Evidemment, libre à chacun de revenir quand il veut, très vite ou plus tard, quand il le souhaitera.
Quoi qu’il arrive, il peut déjà se passer un changement lors de la première séance d’écoute, de questionnement et d’exploration de soi-même.
CONTACT
Françoise Jamin
coaching@imajn.eu
0475 621 451
www.imajn.eu
- H&N Clinic ( en face du Lion de waterloo)
- Avenue d’Austerlitz 8 Waterloo