" Je suis née en Belgique, un petit royaume balayé par le vent, parsemé de cathédrales gothiques et porteur d’un sombre passé colonial. Je suis originaire de Namur, j’ai grandi là-bas. Mes grands-parents habitaient Ottignies.
Du coup, je vivais un peu entre les deux.
A l’âge de 18 ans, je suis partie pour les Etats-Unis. Les rythmes des Balkans me ramenèrent dans le nord de la Grèce, à Thessalonique, où je vécus la plus grande partie de ma vie adulte après avoir obtenu mon diplôme universitaire.
Du coup, je vivais un peu entre les deux.
A l’âge de 18 ans, je suis partie pour les Etats-Unis. Les rythmes des Balkans me ramenèrent dans le nord de la Grèce, à Thessalonique, où je vécus la plus grande partie de ma vie adulte après avoir obtenu mon diplôme universitaire.
Puis, je suis rentrée à cause de la crise grecque et parce que tous mes amis étaient partis.
Du coup, je suis rentrée il y a quelques années. Depuis, j’habite le Brabant wallon à Ottignies. "
BRABANT WALLON
Où aime-t-elle aller dans le Brabant wallon ?
Depuis mon adolescence, j’aime beaucoup le Brabant wallon.
J’habitais dans des quartiers un peu chic de Namur, c’était pas hyper facile d’accéder à la ville, sortir, etc.
Tandis qu’ici dans le Brabant wallon, j’ai connu Louvain-la-Neuve à l’époque où c’était vraiment un campus. C’était une grande cours de récré pour étudiants. Il n’y avait pas encore toutes ces familles et tous ces business qui se sont développés par après.
Où aime-t-elle aller dans le Brabant wallon ?
Depuis mon adolescence, j’aime beaucoup le Brabant wallon.
J’habitais dans des quartiers un peu chic de Namur, c’était pas hyper facile d’accéder à la ville, sortir, etc.
Tandis qu’ici dans le Brabant wallon, j’ai connu Louvain-la-Neuve à l’époque où c’était vraiment un campus. C’était une grande cours de récré pour étudiants. Il n’y avait pas encore toutes ces familles et tous ces business qui se sont développés par après.
C’était un peu le rêve, surtout que c’était piétonnier. Donc, pour des adolescents ou étudiants c’était parfait.
Cette région du Brabant wallon surtout dans le nord du Brabant wallon. D’un côté, il y a le campus et d’un autre côté, il y a des endroits comme par exemple :
On peut aussi sortir dans des endroits un peu plus branché, à La Hulpe. Je trouve que c’est vraiment un bel endroit. Il y énormément de possibilités très différentes dans une même région.
Restaurant(s) qu’elle aime ?
Le Chavignol : qui est près de chez elle et qu'elle trouve très bon.
J’aime beaucoup de restaurants à Louvain-la-Neuve. C’est meilleur marché sans doute, moins gastronomique mais il y a énormément de possibilités.
Endroits préférés ?
" J’aime énormément le lac de Louvain-la-Neuve, me promener le long du lac que ce soit en été comme en hiver. C’est toujours beau. J’y vais souvent. J’essaie d’y aller quand il n’y a pas trop de monde. C’est vraiment l’un de mes endroits préférés.
Sinon je cours beaucoup aux Bois des Rêves. J’aime y aller très tôt le matin. C’est magnifique, les oiseaux chantent. On est ailleurs. C’est dingue à quel point on est complètement dans la nature et en même temps le bois est pas si grand que ça. On est vite dans un autre univers.
Pour changer d’air, c’est un peu les deux endroits où je vais. "
" J’aime énormément le lac de Louvain-la-Neuve, me promener le long du lac que ce soit en été comme en hiver. C’est toujours beau. J’y vais souvent. J’essaie d’y aller quand il n’y a pas trop de monde. C’est vraiment l’un de mes endroits préférés.
Sinon je cours beaucoup aux Bois des Rêves. J’aime y aller très tôt le matin. C’est magnifique, les oiseaux chantent. On est ailleurs. C’est dingue à quel point on est complètement dans la nature et en même temps le bois est pas si grand que ça. On est vite dans un autre univers.
Pour changer d’air, c’est un peu les deux endroits où je vais. "
PERSO
Ce qui l’a poussé à écrire ?
" Il y a plusieurs choses qui m’ont poussé à écrire.
La première chose, c’est le fait d’avoir vécu plusieurs années à l’étranger.
Au départ, on doit s’adapter à l’étranger. Tout d’un coup, on met en perspective son identité nationale. On se rend compte que c’est très différent.
Au fur et à mesure, cette identité étrangère est complètement assimilée. C’est en revenant en Belgique que je me suis rendue compte à quel point c’était différent et à quel point tout nous semble normal en Belgique.
Dans d’autres pays, dans d’autres cultures ça ne l’est pas.
La deuxième chose est que j’ai fait des études de littérature et j’ai toujours aimé les thrillers.
Ça a commencé avec Agatha Christie quand j’étais adolescente et puis Higgins Clark. Ça a évolué pour Harlan Coben, un écrivain américain, Elisa Gardner, Ray Johnson et etc.
Je me suis dis pourquoi pas écrire des thrillers qui se passeraient en Belgique. Ça changerait puisque la plupart du temps ça se passe en Angleterre avec Agatha Christie et aux États-Unis avec Higgins Clark.
La plupart du temps, le lectorat belge lit des histoires qui se passent dans des lieux qu’ils ne connaissent pas vraiment.
Il y a bien des descriptions mais on n’a pas forcément le vrai feeling. On n’a pas forcément eu la chance d’y aller. Je trouvais ça donc marrant qu’on se dise en se baladant dans une ville : « tiens le tueur ou la tueuse en série prenait son verre là-bas à cette terrasse dans certains chapitres d’un livre.
Je trouvais ça assez original. "
Ce qui l’a poussé à écrire ?
" Il y a plusieurs choses qui m’ont poussé à écrire.
Au départ, on doit s’adapter à l’étranger. Tout d’un coup, on met en perspective son identité nationale. On se rend compte que c’est très différent.
Au fur et à mesure, cette identité étrangère est complètement assimilée. C’est en revenant en Belgique que je me suis rendue compte à quel point c’était différent et à quel point tout nous semble normal en Belgique.
Dans d’autres pays, dans d’autres cultures ça ne l’est pas.
Ça m’a étonné a quel point il ya beaucoup de choses typiquement belges et qu’on ne remarque plus puisqu’on est dedans.
Ça a commencé avec Agatha Christie quand j’étais adolescente et puis Higgins Clark. Ça a évolué pour Harlan Coben, un écrivain américain, Elisa Gardner, Ray Johnson et etc.
Je me suis dis pourquoi pas écrire des thrillers qui se passeraient en Belgique. Ça changerait puisque la plupart du temps ça se passe en Angleterre avec Agatha Christie et aux États-Unis avec Higgins Clark.
La plupart du temps, le lectorat belge lit des histoires qui se passent dans des lieux qu’ils ne connaissent pas vraiment.
Il y a bien des descriptions mais on n’a pas forcément le vrai feeling. On n’a pas forcément eu la chance d’y aller. Je trouvais ça donc marrant qu’on se dise en se baladant dans une ville : « tiens le tueur ou la tueuse en série prenait son verre là-bas à cette terrasse dans certains chapitres d’un livre.
Je trouvais ça assez original. "
Qu’est-ce qui l’a poussée à vouloir publier ?
" J’écrivais pas mal de nouvelles à l’université. On me conseillait toujours de publier, mais on a toujours un peu d’appréhension à le faire.
J’ai fait mon site web parce que des amis faisaient le leur. Du coup, j’ai mis en ligne gratuitement le prologue de la saga tout en ayant déjà terminé le tout. Je me disais que si ça marchait, ça serait top.
Au départ, j’étais vraiment surprise car je ne m’attendais pas forcément à grand chose. Les gens qui on lu le prologue, laissaient des commentaires très positifs. Je les ai mis sur mon site web.
Ils ont vraiment adoré ce prologue. Grâce à ça, je me suis dit que j’allais me lancer dans l’aventure.
Je suis assez contente des commentaires qui reviennent sur le premier tome. Le second et le troisième tome viennent de sortir.
En règle général, les gens sont vraiment super enthousiastes.
J’ai encore eu il y a quelques jours un message d’une lectrice sur Instagram. Elle m’avait dit qu’elle avait commencé la lecture en soirée et n’avait pas dormi car elle voulait le terminer. J’étais désolée pour elle et en même temps contente pour moi. Elle me demandait quand allait sortir le second. Il est sorti il y a peu du coup j’espère qu’elle ne le commencera pas en soirée. Sinon j’imagine que ça lui fera encore une nuit blanche. "
-Rigole-
-Rigole-
Son ou ses objectifs ?
Mes objectifs sont de faire le plaisir aux lecteurs et qu’ils soient fiers que les évènements se passent chez eux, dans des endroits qu’ils connaissent.
Si ça s’exportait ça serait super. Ici, c’est ma version francophone, j’imagine que ça n’ira que jusqu’en France ou jusqu’en Suisse. J’ai déjà eu des lectorats en Suisse qui sont assez intéressé, assez intrigués par toute cette culture belge qu’ils ne connaissent pas forcément bien mais, qu’ils trouvent assez cocasse.
Donc si la saga fonctionne bien, je peux tout à fait rebondir à partir d’un ou l’autre personnage secondaire pour faire une nouvelle saga. J’ai déjà une idée, un plan que je verrais bien si je peux le développer. " Conseils ?
" Il y a pas mal de temps, j’ai rencontré un écrivain que j’admire beaucoup. Il représentait un de ses livres. Cette rencontre était assez drôle parce que je me suis rendue compte que mon fonctionnement était en opposition avec le sien.
J’ai, dès le début, une idée de plan très détaillée et ça par chapitre. Je savais déjà ce qui allait se passer, où, quand et quoi. Je fais toujours une sorte de « squelette ». Pour sa part, il commence à écrire et il ne sait pas ce qui va se passer après.
Mais tous les 2, on sait qu’il n’y a pas vraiment de « recette » miracle si ce n’est qu’il ne faut pas faire attention à ce qui fonctionne.
Il faut écrire quelque chose qui nous fait plaisir ou quelque chose qui nous passionne. C’est vraiment dans cette direction qu’il faut aller. " Il y a pas mal de temps, j’ai rencontré un écrivain que j’admire beaucoup. Il représentait un de ses livres. Cette rencontre était assez drôle parce que je me suis rendue compte que mon fonctionnement était en opposition avec le sien.
J’ai, dès le début, une idée de plan très détaillée et ça par chapitre. Je savais déjà ce qui allait se passer, où, quand et quoi. Je fais toujours une sorte de « squelette ». Pour sa part, il commence à écrire et il ne sait pas ce qui va se passer après.
Mais tous les 2, on sait qu’il n’y a pas vraiment de « recette » miracle si ce n’est qu’il ne faut pas faire attention à ce qui fonctionne.
Moi, en occurence, j’écris pour recréer cette nostalgie de Louvain-la-Neuve et son univers estudiantin.
Par exemple, je pense à J.K. Rowling avec sa saga Harry Potter. Au départ, lorsqu’elle a pioché ses livres aux maisons d’éditions, on lui a dit que ça ne fonctionnerait jamais et qu’elle devait laisser tomber car son histoire de sorciers était complètement dingue.
Si on a du plaisir à écrire, on trouvera toujours des lecteurs, des gens qui aimeront ce qu’on écrit.
Donner des conseils par rapport à ça est très difficile si ce n’est, je le répète, écrire quelque chose qui nous fait plaisir. "
Allez également la suivre sur son compte Instagram : https://www.instagram.com/cleliavalmont/