Comment se reproduit une fleur ? Pourquoi l’huile flotte sur l’eau ? Un acide et une base, c’est quoi ? Pour répondre à ces questions, les animateurs de Cap Sciences, asbl de médiation scientifique, réalisent 59 activités dans les écoles pendant les jours blancs.
Approche ludique, notions complexes
Avec l’atelier « Les experts de la police scientifique », par exemple, les élèves mènent l’enquête. « Ils prennent leurs empreintes digitales, visualisent leur ADN, testent un échantillon de sang… en acquérant une démarche et des explications scientifiques, tout en s’émerveillant », explique Thibaud, coordinateur pédagogique chez Cap Sciences.
Pénuries dans les filières STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques)
Depuis 15 ans, Cap Sciences a pour mission, entre autres, de « donner le goût des sciences aux plus jeunes (de 3 à 12 ans), pour que la société de demain dispose de scientifiques de haut niveau, en nombre suffisant ».
Un enjeu crucial, Agoria tirait encore la sonnette d’alarme en mars 2019, prédisant une pénurie de 2000 ingénieurs d’ici 2030 alors que tant les inscriptions que le nombre de diplômés étaient en baisse en 2018.
Le Pôle Politique scientifique du Conseil économique, social et environnemental de Wallonie va dans le même sens « La situation des nouveaux diplômés en STEM (Sciences, techniques, ingénierie et mathématique) n’est pas encourageante », indique-t-il dans son rapport 2016-2017. « (…) la Fédération Wallonie-Bruxelles, avec un taux de 16% en 2015, reste bien en deçà de la moyenne de l’UE28 qui est de près de 26% ».
« Eveiller les adultes de demain »
Entre la croissance du big data, la montée du numérique, la recherche de solution face au réchauffement climatique, le monde de demain aura besoin de scientifiques.
« Plus que jamais, éveiller les adultes de demain aux sciences est indispensable » explique Christophe De Jonge, fondateur de Cap Sciences. Une mission déjà accomplie : certains animateurs de l’asbl avaient participé à des animations quand ils étaient enfants…et ils sont actuellement étudiants en sciences.
Approche ludique, notions complexes
Avec l’atelier « Les experts de la police scientifique », par exemple, les élèves mènent l’enquête. « Ils prennent leurs empreintes digitales, visualisent leur ADN, testent un échantillon de sang… en acquérant une démarche et des explications scientifiques, tout en s’émerveillant », explique Thibaud, coordinateur pédagogique chez Cap Sciences.
Pénuries dans les filières STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques)
Depuis 15 ans, Cap Sciences a pour mission, entre autres, de « donner le goût des sciences aux plus jeunes (de 3 à 12 ans), pour que la société de demain dispose de scientifiques de haut niveau, en nombre suffisant ».
Un enjeu crucial, Agoria tirait encore la sonnette d’alarme en mars 2019, prédisant une pénurie de 2000 ingénieurs d’ici 2030 alors que tant les inscriptions que le nombre de diplômés étaient en baisse en 2018.
Le Pôle Politique scientifique du Conseil économique, social et environnemental de Wallonie va dans le même sens « La situation des nouveaux diplômés en STEM (Sciences, techniques, ingénierie et mathématique) n’est pas encourageante », indique-t-il dans son rapport 2016-2017. « (…) la Fédération Wallonie-Bruxelles, avec un taux de 16% en 2015, reste bien en deçà de la moyenne de l’UE28 qui est de près de 26% ».
« Eveiller les adultes de demain »
Entre la croissance du big data, la montée du numérique, la recherche de solution face au réchauffement climatique, le monde de demain aura besoin de scientifiques.
« Plus que jamais, éveiller les adultes de demain aux sciences est indispensable » explique Christophe De Jonge, fondateur de Cap Sciences. Une mission déjà accomplie : certains animateurs de l’asbl avaient participé à des animations quand ils étaient enfants…et ils sont actuellement étudiants en sciences.
L’asbl Cap Sciences, fondée il y a 15 ans par des enseignants, a sensibilisé un million d’enfants de 3 à 12 ans.
Reconnue par les autorités publiques, elle est le plus grand opérateur de médiation scientifique en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Elle intervient dans tout type d’école (à discrimination positive, classes de primo-arrivants également). En 2018, 175 000 enfants ont participé à des ateliers en classe, stage ou classe de dépaysement.
De 20 à 80 animateurs scientifiques y travaillent en fonction de la saison.