Jan De Coster est l’un d’entre eux. Il vit intensément cette passion pour la reconstitution au quotidien. Il a une vie de travail normale, avec un boulot à temps plein, qui nécessite toute son énergie. Mais il est également l’un des membres fondateurs de « l’Association Belge pour la Recherche et la Reconstitution Historique», qui est l’organisateur militaire du Bicentenaire de juin 2015. Il a 56 ans aujourd’hui et cette passion pour la reconstitution historique lui est venue des petits soldats de plomb avec lesquels il jouait quand il était enfant.
L’intérêt historique a suivi grâce aux livres qu’il se procurait. La période de l’Empire et ses couleurs chatoyantes l’attirait particulièrement. Ce qui l’a motivé plus tard, quand, avec quelques passionnés de l’histoire napoléonienne, il s’est lancé dans la reconstitution, c’est l’idée de recréer les objets comme à l’époque, de se sentir dans la peau des personnages et de « faire descendre le Musée dans la rue ».
© Phil Thomasson
Cette fidélité au réel est une préoccupation majeure. Les uniformes et l’équipement des soldats doivent en tous points être conformes à ce qu’ils étaient alors. Retrouver tous les éléments historiques a pourtant pris des années ! Ensuite, chaque reconstitueur a dû fabriquer lui-même son uniforme. Et quand il le revêt, ses mouvements sont plus lents, les coupes de l’époque étant très cintrées, ce n’est pas très agréable à porter ni pratique (drap de lin, drap de laine, cuir…). Courir ainsi harnaché est difficile! Mais cela reflète fidèlement l’esprit des batailles d’alors. Nous avons rencontré Jan De Coster, qui vit et travaille à Bruxelles et se réjouit de participer à ces commémorations exceptionnelles qu’il ne manquerait pour rien au monde :
- Quelle est l’ambiance lors des reconstitutions ?
- Jan De Coster : Quand on part en bivouac, on passe plusieurs jours ensemble : on dort à la dure, on se bat,… c’est très physique car on peut se retrouver à patauger dans la boue, à être épuisés et à se demander ce qu’on fait là. Mais cela crée un esprit de fraternité extraordinaire qui n’existe nulle part ailleurs. Si un combattant flanche, il y a toujours quelqu’un pour lui remonter le moral !
- Est-ce une passion chronophage?
- Jan De Coster : Elle me prend beaucoup de temps, c’est vrai ! Et je préfère ne pas compter ! Cette année nous avons déjà été à l’Ile d’Elbe, à Montereau, à Montmirail, puis nous irons à Loano, à Reuil Malmaison, à Genappe… Nous n’arrêtons pas !
- Entretenez-vous un lien particulier avec le personnage que vous incarnez ?
- Jan De Coster : Non, pas du tout. Je ne joue pas un personnage qui a réellement existé. Je joue un rôle, celui du Colonel du 8ème Régiment de Ligne, qui doit diriger une unité, mais ça s’arrête là. Ceci dit, tous ne sont pas dans cet esprit-là ! Parmi les 5.000 reconstitueurs qui seront présents l’an prochain, certains seront convaincus de devoir incarner jusqu’aux traits de caractère de certains protagonistes!
Actuellement, les quelque 5.000 reconstitueurs venant des quatre coins du monde, déjà pré-inscrits sont en attente de la validation définitive de leur participation par le comité organisateur. Ces validations interviendront à partir du moment où les pré-inscriptions seront clôturées.
Vous souhaitez des détails complémentaires sur le Bicentenaire de la Bataille de Waterloo, en juin 2015 ?
Retrouvez en ligne, sur le site waterloo2015.org, toutes les informations sur ces journées de commémorations conviviales et riches en émotions, à vivre en famille ou avec vos relations d’affaires aux premières loges des reconstitutions. Les tickets d’entrée sont disponibles via le site internet.
L’intérêt historique a suivi grâce aux livres qu’il se procurait. La période de l’Empire et ses couleurs chatoyantes l’attirait particulièrement. Ce qui l’a motivé plus tard, quand, avec quelques passionnés de l’histoire napoléonienne, il s’est lancé dans la reconstitution, c’est l’idée de recréer les objets comme à l’époque, de se sentir dans la peau des personnages et de « faire descendre le Musée dans la rue ».
© Phil Thomasson
Cette fidélité au réel est une préoccupation majeure. Les uniformes et l’équipement des soldats doivent en tous points être conformes à ce qu’ils étaient alors. Retrouver tous les éléments historiques a pourtant pris des années ! Ensuite, chaque reconstitueur a dû fabriquer lui-même son uniforme. Et quand il le revêt, ses mouvements sont plus lents, les coupes de l’époque étant très cintrées, ce n’est pas très agréable à porter ni pratique (drap de lin, drap de laine, cuir…). Courir ainsi harnaché est difficile! Mais cela reflète fidèlement l’esprit des batailles d’alors. Nous avons rencontré Jan De Coster, qui vit et travaille à Bruxelles et se réjouit de participer à ces commémorations exceptionnelles qu’il ne manquerait pour rien au monde :
- Quelle est l’ambiance lors des reconstitutions ?
- Jan De Coster : Quand on part en bivouac, on passe plusieurs jours ensemble : on dort à la dure, on se bat,… c’est très physique car on peut se retrouver à patauger dans la boue, à être épuisés et à se demander ce qu’on fait là. Mais cela crée un esprit de fraternité extraordinaire qui n’existe nulle part ailleurs. Si un combattant flanche, il y a toujours quelqu’un pour lui remonter le moral !
- Est-ce une passion chronophage?
- Jan De Coster : Elle me prend beaucoup de temps, c’est vrai ! Et je préfère ne pas compter ! Cette année nous avons déjà été à l’Ile d’Elbe, à Montereau, à Montmirail, puis nous irons à Loano, à Reuil Malmaison, à Genappe… Nous n’arrêtons pas !
- Entretenez-vous un lien particulier avec le personnage que vous incarnez ?
- Jan De Coster : Non, pas du tout. Je ne joue pas un personnage qui a réellement existé. Je joue un rôle, celui du Colonel du 8ème Régiment de Ligne, qui doit diriger une unité, mais ça s’arrête là. Ceci dit, tous ne sont pas dans cet esprit-là ! Parmi les 5.000 reconstitueurs qui seront présents l’an prochain, certains seront convaincus de devoir incarner jusqu’aux traits de caractère de certains protagonistes!
Actuellement, les quelque 5.000 reconstitueurs venant des quatre coins du monde, déjà pré-inscrits sont en attente de la validation définitive de leur participation par le comité organisateur. Ces validations interviendront à partir du moment où les pré-inscriptions seront clôturées.
Vous souhaitez des détails complémentaires sur le Bicentenaire de la Bataille de Waterloo, en juin 2015 ?
Retrouvez en ligne, sur le site waterloo2015.org, toutes les informations sur ces journées de commémorations conviviales et riches en émotions, à vivre en famille ou avec vos relations d’affaires aux premières loges des reconstitutions. Les tickets d’entrée sont disponibles via le site internet.