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Production Services Belgium fait partie du groupe SCOPE, actif dans la production d’œuvres audiovisuelles belges et européennes, et leur financement grâce au mécanisme du Tax Shelter.
Cette société traduit sur le terrain l’impact du Tax Shelter en Belgique et plus largement des investissements dans le cinéma et des retombées économiques que ces investissements génèrent.
Dans le processus de production d’une œuvre audiovisuelle, elle agit en tant que producteur exécutif, mandaté pour engager en Belgique toutes les dépenses liées à la production du film. Cela couvre les contrats des techniciens et des comédiens mais également une multitude de services divers tels que le catering, le transport, la location de décors, de matériel, etc.
Cela peut concerner le tournage mais également du montage ou de la postproduction. L’activité de Production Services Belgium reflète sur le terrain l’impact positif du Tax Shelter en Belgique.
La société a enregistré une progression régulière de son chiffre d’affaires qui est passé de 16,7 à 29,5 millions d’euros entre 2011 et 2015. En termes d’emploi, Production Services Belgium employait une trentaine de personnes en 2015 mais ce chiffre n’est pas représentatif de toute l’activité générée par la société car elle procure également de l’emploi à de nombreux indépendants et sous-traitants.
En 13 ans, le groupe SCOPE a levé quelque 250 millions d’euros de fonds auprès de 1.500 clients. Il a coproduit 150 films dont deux ont obtenu la Palme d’Or : L’enfant des frères Dardenne en 2005 et La vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche en 2013. Parmi les multiples succès coproduits par SCOPE et dont une partie des dépenses a été réalisée en Belgique, on peut citer, entre autres Rien à déclarer, Potiche, La French, Marguerite ou La confession qui sortira sur les écrans le 8 mars prochain.
Le mécanisme du Tax Shelter est aujourd’hui bien rodé et l’entreprise qui place des fonds dans un film recueille pour son investissement (plafonné à hauteur de 241.935 euros), un bénéfice de l’ordre de 10%, se répartissant à parts égales entre le volet fiscal (réduction de l’impôt à payer) et le volet financier (intérêts sur le montant investi).
Chaque année, le groupe SCOPE lève des fonds auprès de 500 à 600 investisseurs répartis entre la Flandre, la Wallonie et Bruxelles.
