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Au cours de ses nombreuses années passées au sein de l’industrie pharmaceutique, Anne-Catherine van Caubergh est toujours à l’écoute des autres, les médecins et les personnes qu’elle rencontre se confient facilement.
Dans le privé, sa maison est souvent ouverte à "des ailes cassées" comme elle dit.
Elle a envie de redonner du sens à son travail et se lance dans une initiation à l’hypnose. Ça lui plaît, elle pense y trouver ce qu’elle cherche à savoir, des outils pour apporter de l’aide aux autres.
"L’écoute c’était bien mais pas assez, pas assez efficace . souligne Anne Catherine.
S’ensuivent des formations sérieuses, à l’Académie d’Hypnose et de Communication Ericksonienne, l’AHCE et des compléments à Paris, en hypnose médicale, à l’AFEHM, l’Association Française pour l’étude de l’Hypnose Médicale.
Parallèlement à ce cursus, Anne-Catherine qui ne fait pas les choses à moitié, exerce déjà en tant que thérapeute spécialisée dans le massage assis, une forme de massage qui existe déjà depuis plus de 20 ans en Belgique et qui a des atouts incontestables, tant par sa facilité que par les résultats rapides qu’on obtient.
Formée au sein de ABPMA, l’Association Belge des Praticiens en Massage Assis, où elle a reçu un enseignement de qualité, elle apporte un plus à sa pratique de l’hypnose. Ces pratiques semblent différentes, elles le sont mais pas tant que ça. .
"Ce sont des pratiques concrètes, très liées, dans la conscience du corps et dans les mains de la praticienne. Elles sont complémentaires." explique la spécialiste.
Et elle ajoute : On travaille bien sûr de manière tout à fait différente, l’hypnose est un voyage intérieur accompagné par une voix, dans le massage assis, on ne parle pas.
L’hypnose sous-entend une demande, le patient a un objectif, un problème à solutionner.
Par exemple un changement de comportement, dans une addiction ou une phobie, des comportements incontrôlables qui empoisonnent le quotidien de ceux pour qui "c’est plus fort que moi".
La demande peut être plus orientée vers la recherche de confiance en soi, la diminution du stress, des points quasi essentiels pour ceux qui prennent la parole en public. La gestion de la douleur, un deuil, un cap difficile peuvent également trouver une aide dans l’hypnose.
Concrètement, comment ça se passe ?
8 à 10% de la population est extrêmement réceptive cependant tout le monde est hypnotisable mais à des degrés divers. Avec cette pratique, on va rechercher les ressources de la personne, ses propres possibilités à se soigner. J’ai un outil de communication que je mets à la disposition du patient pour lui permettre d’avancer sur son chemin explique la praticienne.
Et pour ceux que ça intrigue, elle précise :
On ne perd jamais le contrôle car on a tous en nous des petits gardiens, des sortes de fusibles, qui vont nous empêcher de faire des choses qui vont à l’encontre de nos valeurs ou de raconter des choses qu’on n’a pas envie de dire.
L’hypnose, c’est un état naturel de conscience modifiée. On le vit tous à différents moments, de manière furtive, quand on est dans la lune, quand on une impression de temps qui a passé trop vite par exemple. Lors du rendez-vous, on va recréer cet état naturel de conscience modifiée.
Cet état de modification de la conscience induit par l’hypnose ericksonienne permet au patient d’orienter son attention vers un but spécifique, son objectif personnel.
Il est indispensable que la personne en souffrance prenne elle-même son rendez-vous, c’est le point de départ de la collaboration, de l’échange qui se fera avec la thérapeute.
Lorsqu’il s’agit d’enfants-qui sont très réceptifs aux métaphores-ou d’adolescents, ce seront bien-sûr les parents qui prendront contact.
La première rencontre sera faite de questions sur le problème mais aussi sur l’objectif à atteindre.
"J’ai besoin d’entendre les mots que le patient va utiliser. Les mots ont leur importance. Par exemple, par rapport au tabac, certains parleront de libération, d’autres de santé. Parfois, à force de parler et de poser des questions, on arrive à une hypnose conversationnelle qui permet déjà au patient de comprendre certaines choses et d’avancer".
Le premier entretien sert aussi à démystifier l’hypnose et à rassurer sur ce qui va se passer.
Le deuxième rendez-vous va confirmer les objectifs et les mots énoncés lors de la première rencontre. Certaines personnes se révèlent être plus dans l’auditif, le visuel, le toucher ou même l’olfactif.
Une fois en conscience modifiée - il y a évidemment différentes techniques pour y arriver - la thérapeute observe des micromouvements, des mouvements oculaires, des expressions face à des images qu’elle présente en parlant.
Le patient, alors soutenu par ces paroles évocatrices, plonge dans son inconscient pour y puiser de nouvelles ressources et trouve les solutions à son problème pour effectuer sa transformation intérieure positive.
"L’hypnose ericksonienne fait partie des thérapies brèves. Des résultats sont parfois obtenus après 2 ou 3 séances mais tout dépendra de chacun. Il n’y a pas de baguette magique."
Si le massage assis peut être lié à l’hypnose et même être complémentaire, entre autres par le voyage intérieur, c’est aussi une pratique à part entière qui s’en différencie par la méthode et par l’absence d’objectif précis, si ce n’est le besoin de lâcher prise, de prendre de la distance et de bénéficier d’une détente.
Les résultats s’obtiennent rapidement, quasi immédiatement puisqu’en dix à quinze minutes, des personnes tendues ou stressées parviennent à lâcher prise. La particularité de cette méthode de massage est de créer une bulle autour du patient.
"Lors d’un évènement, j’ai massé une personne sous un énorme baffle et elle est parvenue à s’isoler et à être ailleurs" raconte Anne-Catherine.
La masseuse utilise les techniques classiques d’effleurages et pétrissages mais également des points de pressions issus du shiatsu pour un effet de pompe qui apporte une meilleure oxygénation et par là, une meilleure relaxation.
La position est proche de la position foetale, sur une chaise ergonomique et la praticienne effectue une sorte de chorégraphie au niveau du dos, de la nuque, des épaules, des hanches, de la tête, des bras et des mains.
Elle stimule la circulation des énergies et apporte une sensation de détente et de bien-être immédiat. Comme le patient reste habillé, le massage assis se pratique partout, où on veut, sur le lieu de travail, à la maison, dans un parc, lors d’un évènement, d’une soirée.
En plus d'être stimulant, il permet d'atteindre un état profond de relaxation et de bien-être intérieur. Dans nos vies si remplies, cela vaut la peine de penser à un petit break si peu contraignant et si efficace !
En entreprise, ce sera tout bénéfice pour les travailleurs et pour l’employeur !
Toutes les informations sur l’hypnose ou le massage assis et sur les tarifs sont sur le site d’Anne-Catherine van Caubergh :
www.yishi.be
Consultez ici tous les avis sur son travail : https://www.yishi.be/livre-d-or
